Résidus de bauxite et « boues rouges »

Ce sont des résidus minéraux dans lesquels on retrouve les composés présents dans la bauxite. C’est l’oxyde de fer qui leur donne sa couleur très rouge.
Ils sont lavés à grande eau pour les débarrasser de 97.5% de la soude dont ils sont imprégnés (la soude est utilisée pour l’extraction de l’alumine). Cette eau sodique est récupérée dans le procédé.

Ces résidus de bauxite mélangés avec de l’eau sont communément appelés « boues rouges ». A Gardanne, plus aucune boue rouge n’est envoyée en mer depuis le 31 décembre 2015. 100% des résidus de bauxite sont désormais traités à terre et valorisables.

Après lavage, les résidus de bauxite liquides sont traités à terre dans un filtre-presse. Cet équipement de déshydratation par pressage mécanique (sans produit chimique) sépare le solide du liquide. Le liquide est récupéré dans le procédé. Le résidu sec est stocké ou valorisé sous le nom de Bauxaline® (nouveaux matériaux de construction, dépollution des sols et des eaux, déphosphatation…)

Trois filtres-presses ont été construits : un sur le site de production de Gardanne, les deux autres sur le site de stockage de Mange Garri. Ces installations traitent 100% des résidus de bauxite à terre depuis le 31 décembre 2015, date de l’arrêt des rejets en mer. Contrairement aux « boues rouges », ce matériau déshydraté - la Bauxaline® - est valorisable.

Alteo a investi 29 millions d’euros dans ces installations avec la participation de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse.