Depuis le 1er trimestre 2019, une nouvelle station de traitement au dioxyde de carbone (CO2) traite l’eau avant rejet en mer

La qualité de l’eau est désormais conforme pour 5 paramètres dérogatoires sur 6


Aujourd’hui grâce aux nouvelles installations de traitement innovantes mises en œuvre, la qualité de l’eau est conforme pour 5 paramètres sur 6, (...)

Le traitement de l’effluent au dioxyde de carbone (CO2)


Ce traitement innovant consiste à injecter du dioxyde de carbone dans l’effluent sur une boucle de recirculation reliée à un bac de neutralisation. (...)

Campagne de suivi des rejets en mer 2016-2017


Les moyens exceptionnels mobilisés par Alteo pour la campagne de suivi du rejet en mer bénéficient aussi à la recherche océanologique. Cett campagne viendra vérifier et compléter les principales évaluations des effets du rejet d’Alteo...

La canalisation et la vie sous-marine : vidéos tournées par la Comex 


Sur les vidéos tournées par la COMEX en 2016, on peut constater la diversité de la faune et de la flore à forte profondeur, ainsi que la formation immédiate d’un précipité blanc d’hydrotalcite à l’exutoire 


La qualité de l’eau est désormais conforme pour 5 paramètres dérogatoires sur 6

Depuis le 1er janvier 2016, il n’y a plus aucun rejet de « boues rouges » et la qualité de l’eau n’a cessé de s’améliorer depuis.

Les normes de qualité de l’eau avant rejet doivent répondre aux seuils généraux de l’Arrêté ministériel de 1998. Sur 52 paramètres concernés, 6 paramètres n’étaient pas respectés lors de la délivrance de l’autorisation d’exploitation du site de Gardanne du 28 décembre 2015.

Depuis Alteo a réalisé d’importants progrès puisque le taux d’abattement des métaux atteint 99.99%

Aujourd’hui grâce aux nouvelles installations innovantes mises en œuvre, notamment la nouvelle station de traitement au dioxyde de carbone (CO2) démarrée au 1er trimestre 2019, la qualité de l’eau est conforme pour 5 paramètres sur 6.

Un procédé doit encore être mis en œuvre pour traiter les paramètres organiques : le DBO5, et dans une moindre mesure la DCO. Sur ce point, Alteo vient de lancer la construction d’une unité de traitement complémentaire


Qualité du rejet en mer du 30 mars au 15 septembre 2019

 Rejet historique avant le 31/12/2015Seuils Arrêté Ministériel de 1998Seuils Arrêté Préfectoral de 2015Nouveaux seuils Arrêté Préfectoral de 2018Rejet effluent depuis mars 2019
 mg/lmg/lmg/lmg/lmg/l
MES12000035353512
Fer 43285513130,03
Aluminium10211512266130,3
Titane6806NC3,83,8< LQ*
Chrome total2690,50,30,30,02
Vanadium190NC11110,59
Plomb 110,50,010,01< LQ*
Arsenic 6,60,051,70,850,039
Mercure0,010,050,00050,0005< LQ*
DCO 1200125800400114
DBO5 10030808067
pH  12,59,512,412,47,5

LQ : limite de quantification

Le traitement de l’effluent au dioxyde de carbone (CO2)

Ce traitement innovant consiste à injecter du dioxyde de carbone dans l’effluent sur une boucle de recirculation reliée à un bac de neutralisation. Cette technologie permet de neutraliser la soude et de précipiter les métaux dissous pour les séparer. Puis la matière solide est séparée du liquide épuré dans un décanteur.

La neutralisation au CO2 a un effet très positif sur l’abattement du pH  , de l’aluminium et de l’arsenic, et a permis d’atteindre, sur ces paramètres, les objectifs de qualité d’eau 2 ans avant l’échéance de 2021.

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Cette solution est doublement vertueuse car elle permet d’épurer les eaux excédentaires en captant environ 6 000 tonnes de CO2 par an qui ne seront pas émis dans l’atmosphère.

Cette installation comprend un décanteur de 21 m de diamètre et peut traiter un débit de 300 m3/h. Ce procédé unique au monde dans le secteur des alumines a représenté un investissement de plus de 6 millions d’euros, dont 40% ont été financés par l’Agence de l’eau au titre de l’aide à la réduction d’émissions dans le milieu.

Campagne de suivi des rejets en mer 2016-2017

Les moyens exceptionnels mobilisés par Alteo pour la campagne de suivi du rejet en mer bénéficient aussi à la recherche océanologique

Les objectifs :

  • Répondre aux interrogations sur l’impact écologique et sanitaire du rejet liquide d’Alteo
  • Poursuivre l’acquisition des connaissances accumulées depuis 25 ans sur le comportement des sédiments déposés.

Les objectifs spécifiques de la campagne 2016 - 2017 : constituer un état de référence du milieu marin pour les futures campagnes de suivi.

Les acteurs clés mobilisés :

Le préfet des Bouches-du-Rhône, le comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer (CSIRM  ), le parc national des Calanques, Alteo

  • Le préfet a défini les objectifs de la campagne dans un arrêté préfectoral : surveiller les effets du rejet sur le milieu marin ; comparer les effets mesurés en mer et les effets évalués dans le dossier de demande d’autorisation d’exploiter (DDAE  )
  • Le CSIRM  , l’instance scientifique et technique de référence, créée dans le cadre de l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015, propose des études, a validé les protocoles de la campagne en mer et assure la transparence de l’information
  • Le parc national des Calanques accompagne le CSIRM   dans sa mission de suivi

Alteo, assisté par un cabinet spécialisé en environnement, s’est entouré des meilleurs experts et mobilise des moyens financiers exceptionnels (1,9 million d’euros), pour des résultats qui enrichissent aussi les connaissances de la communauté scientifique.

Une campagne de suivi du rejet en mer d’une ampleur rarement égalée en France

Pour être pertinentes, ces études ont été réalisées avec une méthodologie scientifique rigoureuse, impliquant des protocoles, des procédés d’investigation et des modèles d’exploitation des données innovants.

Les connaissances acquises par cette campagne d’Alteo vont enrichir les bases de données de la communauté scientifique sur la qualité des eaux, l’état des espèces et des fonds sous-marins, la richesse patrimoniale du Canyon de Cassidaigne…

Outre un engagement financier exceptionnel, Alteo s’est entouré des meilleurs spécialistes pour les prélèvements, les expertises et les analyses


Coordination technique et scientifique CREOCEAN  

Moyens maritimes

COMEX

IXSURVEY

PECHEURS PROFESSIONNELS

Experts

ACTIMAR

PROTEE (Université de Toulon)

MIO (Aix-Marseille Université)

GIS POSIDONIE

FORAM

BIOTOX


Une campagne en mer qui vérifie et complète les principales évaluations des effets du rejet d’Alteo

  • La recolonisation progressive du milieu marin
  • Des effets limités à la proximité immédiate de l’émissaire de la canalisation d’Alteo (quelques dizaines de mètres)
  • Un rejet ne présentant pas de risque sanitaire

Grâce aux moyens techniques et financiers d’envergure déployés par Alteo et à la mobilisation de l’ensemble des acteurs comme le parc national des Calanques, le comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer, les services de l’Etat et la communauté scientifique, ces travaux collaboratifs contribuent activement à la connaissance de la Méditerranée.


Tous les domaines ont été scrutés pour mesurer les effets du rejet sur le milieu marin

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* A la sortie de la canalisation, un précipité se formait au contact du rejet liquide avec l’eau de mer. Ce phénomène a disparu depuis la mise en service de la station de traitement des eaux au CO2 en mars 2019.

Zone concernée par les études 

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Zoom Tête de Canyon de la Cassidaigne

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* A la sortie de la canalisation, un précipité se formait au contact du rejet liquide avec l’eau de mer. Ce phénomène a disparu depuis la mise en service de la station de traitement des eaux au CO2 en mars 2019.

La canalisation et la vie sous-marine : vidéos tournées par la Comex 

Alteo a présenté le 11 mai 2016 au Comité de surveillance et d’information sur les rejets en mer (CSIRM  ) son programme de surveillance des effluents liquides en mer pour les années 2016 et 2017. 

Alteo poursuit activement son programme de recherche pour aller encore plus loin dans le traitement de ces eaux résiduelles.

Sur les vidéos réalisées par la COMEX en 2016, on peut constater la diversité de la faune et de la flore à forte profondeur, ainsi que la formation immédiate d’un précipité blanc d’hydrotalcites à l’exutoire situé à plus de 7 km des côtes et 317 m de profondeur. Cette précipitation piège les métaux dissous qui ainsi ne sont pas assimilables par la faune et la flore.

Ce précipité a disparu depuis la mise en service de la nouvelle station de traitement des eaux en mars 2019.

Le long de la canalisation, à 120 m de profondeur


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