Alteo cherche à réduire ses impacts sur l’air

Les poussières à Gardanne diminuent depuis 25 ans


Alteo poursuit ses efforts pour réduire encore les poussières. Des incidents ou dysfonctionnements ponctuels affectent parfois le voisinage et Alteo fait évoluer régulièrement ses procédures…

Réduire encore les émissions de polluants atmosphériques


Le CO2 (gaz carbonique), produit par la combustion d’énergies fossiles a été réduit de 25% en 10 ans grâce à des optimisations énergétiques. Celles-ci vont se poursuivre.

Les poussières liées aux résidus de bauxite stockés à Mange Garri


L’IRSN confirme que l’impact radiologique lié à l’inhalation de poussières en provenance du site de Mange-Garri est faible.


Les poussières à Gardanne diminuent depuis 25 ans

Grâce à la mise en place de filtres performants et de procédé d’aspersion, les émissions de poussières ont réduit de 94% en 25 ans à proximité de l’usine.

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Alteo poursuit ses efforts pour réduire encore les poussières. Des incidents ou dysfonctionnements ponctuels affectent parfois le voisinage et Alteo fait évoluer régulièrement ses procédures pour les éviter ou minorer leur impact.

L’entreprise s’est fixée des objectifs environnementaux dans le cadre de sa certification ISO 14001 obtenue pour la première fois en 2005 et certifiée régulièrement depuis.

Il s’agit de continuer à améliorer des protocoles ou des phases de procédé pour :

  • réduire davantage le niveau d’empoussièrement dans l’usine
  • diminuer encore les envolements dans le voisinage
  • poursuivre la réduction des rejets dans l’atmosphère

Les quantités consommées et le coût sans cesse plus important de l’énergie encouragent Alteo en permanence à optimiser ses performances.

L’usine de Gardanne est reconnue comme une des plus performantes en termes de consommation d’énergie dans le monde de l’alumine. 

Sa consommation de gaz pour la calcination de l’alumine la place au niveau des meilleures techniques disponibles.

Le site de Gardanne compte 12 plaquettes de suivi relevées tous les quinze jours par l’Apave, organisme indépendant. Les résultats sont publiés sur ce site.

Air PACA, association de surveillance de la qualité de l’air agréée par le ministère de l’environnement, gère une station de mesure Boulevard Carnot à Gardanne qui mesure en continu les poussières PM10 et PM2,5. Ces mesures sont publiées sur le site d’Air PACA. 

En 2011, une évaluation des risques sanitaires liés à ses rejets atmosphériques a été réalisée « afin de connaitre l’impact de ses rejets sur la santé des populations […]

En l’état actuel des connaissances scientifiques, il n’y a pas de risque sanitaire significatif lié aux rejets atmosphériques du site de Gardanne. » Burgeap, 2011.


Réduire encore les émissions de polluants atmosphériques

En 2015, l’usine de Gardanne a entièrement supprimé les émissions de SO2 (dioxyde de soufre) grâce à un changement de combustible.

Le CO2 (gaz carbonique), produit par la combustion d’énergies fossiles a été réduit de 25% en 10 ans grâce à des optimisations énergétiques. Celles-ci vont se poursuivre.

Les NOx (oxyde d’azote) sont principalement émis par la combustion des fours. Le procédé sur le four 4 a été optimisé en 2015. Les ingénieurs d’Alteo ont réussi à réduire les émissions de NOx de 1000 mg/Nm3 à 600 mg/Nm3, sans parvenir toutefois à garantir le respect du seuil des 500 mg/Nm3 à 14% d’oxygène.

Cependant, la performance atteinte aujourd’hui permet d’envisager avec confiance le respect de ce seuil, en adoptant une technologie de tuyères bas-NOx. Un travail d’optimisation similaire est mené sur les fours 5 et 3 pour viser début 2017 une performance comparable à celle obtenue sur le four 4.

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Les poussières liées aux résidus de bauxite stockés à Mange Garri

Les poussières liées au stockage

La Bauxaline® est un matériau humide. Il n’émet pas de poussières au transport ni lors de son dépôt sur le site. Sur place, il va sécher et durcir.

L’érosion éolienne peut générer des envolements de poussières.

Le site de Mange Garri compte 10 plaquettes de suivi installées à l’intérieur et à l’extérieur du site et relevées tous les quinze jours par l’Apave, organisme indépendant. Les résultats sont publiés sur ce site.

Grâce aux échanges avec les communautés environnantes et plus particulièrement avec les riverains du site de Mange Garri, Alteo Gardanne a engagé un plan d’actions important pour réduire les envolements de poussières de résidus de bauxite.

L’impact radiologique des résidus de bauxite est faible

Cette question est posée pour deux raisons : le procédé d’extraction de l’alumine renforce la radioactivité naturelle des résidus de bauxite et celle-ci est supérieure au bruit de fond radiologique des Bouches-du-Rhône.

En dépit de ce constat, l’émission des résidus de bauxite est inférieure à celles des roches granitiques présentes dans différentes régions françaises (Bretagne, Corse ou Massif central par exemple).

Pour aller plus loin, une analyse radiologique a été effectuée sur le site par un cabinet d’études. Une évaluation des risques sanitaires a suivi en 2011. Ces études, réalisées à la demande d’Alteo, concluent que les niveaux relevés comme les risques sont très largement en-dessous des seuils autorisés. Ceci pour les personnes exposées à la radioactivité des résidus de bauxite et les personnes pouvant respirer les poussières de ces résidus.

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radioactivité

L’IRSN   confirme, en 2015 et 2016, le faible enjeu radiologique associé à Mange Garri

La Direction générale de la prévention des risques (DGPR), rattachée au ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a sollicité, à deux reprises, l’expertise de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN  ).

L’IRSN   est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques. Il est placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’écologie, de la recherche, de l’énergie, de la santé et de la défense.

En 2015, l’IRSN   était chargé "d’examiner, sur la base de l’Evaluation des Risques Sanitaires fournie par l’exploitant (Antea Group à la demande d’Alteo en 2013), les risques radiologiques pour les personnes du public, associés au site de Mange-Garri suite à l’arrêt du rejet des boues en mer "

Une dose annuelle efficace à un niveau 1 000 fois inférieur à la dose fixée par le Code de la santé publique.

L’IRSN   a donc évalué le risque radiologique associé à Mange Garri pour les personnes du public. Il a formulé des hypothèses supplémentaires à celles retenues par Antea et a conclu que la dose efficace annuelle reçue par ce groupe est de l’ordre du microsievert (μSv) soit 1 000 fois inférieure à la dose fixée par le Code de la santé publique qui est de l’ordre du millisievert (mSv).

Le rapport est consultable dans son intégralité ci-contre.

En 2016, l’IRSN   a reçu pour mission « d’intervenir dans la campagne de prélèvements de poussières pilotée par le BRGM   autour du site de stockage de Mange-Garri :

  • Prélèvements d’échantillons d’air représentatifs des conditions en provenance de Mange-Garri
  • Caractérisation radiologique des poussières
  • Confirmer, au vu des résultats de la campagne, l’avis précédent de l’IRSN   »

L’IRSN   a présenté ses conclusions aux membres de la Commission de suivi de site en septembre 2016.

L’Institut a constaté sur le terrain, à Mange Garri, que les activités sont inférieures à celles retenues par l’IRSN   dans son évaluation de l’impact radiologique en 2015.

Les résultats confirment que l’impact radiologique lié à l’inhalation de poussières en provenance du site de Mange-Garri est faible.

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