L’arrêt définitif du rejet de boues rouges le 31 décembre 2015 laisse envisager une recolonisation progressive des zones impactées d’où la nécessité de poursuivre les observations en mer au-delà de l’arrêt des rejets solides à la fin de 2015.
En coordination avec le CSIRM , une vaste campagne de suivi a démarré à la fin de l’été, et se poursuit en décembre 2016 .
La technologie de traitement des eaux mise en place jusqu’ici est la meilleure à l’heure actuelle dans le monde de l’alumine.
Mais Alteo continue à travailler avec des partenaires externes sur des procédés de traitement qui permettraient d’améliorer encore la qualité du rejet.
Aujourd’hui cette solution n’existe pas encore, mais Alteo teste déjà des technologies innovantes en conditions réelles.
Les eaux sont analysées avant rejet en mer par Alteo et 2 laboratoires indépendants.
Les analyses sont envoyées tous les mois aux services de l’Etat afin d’être publiées sur le site du ministère (IREP).
Une équipe permanente de quatre ingénieurs Alteo est mobilisée ainsi que des partenaires experts en traitements épuratoires pour améliorer encore la qualité de l’eau avant rejet en mer.
Optimisation du procédé, neutralisation préalable avec un acide ou du CO2 ou traitement sans neutralisation préalable..., toutes les pistes sont étudiées
Alteo a rencontré une quinzaine de sociétés innovantes et continue à recevoir toutes les entreprises ou start-up proposant des solutions de traitement. Citons par exemple des partenaires tels que, Extracthive, Air Liquide, Ajelis ou encore Pearl avec qui Alteo travaille actuellement. Plusieurs autres sociétés testent actuellement leur solution avec des échantillons de l’effluent de Gardanne.
Les deux premiers pilotes industriels ont été installés pendant l’été 2016
Alteo a expérimenté un deuxième pilote industriel en septembre 2016 au sein de l’usine de Gardanne afin de tester en conditions réelles une solution complémentaire pour traiter les eaux résiduelles avant rejet. Cette technologie, développée par la société Extracthive, consiste en un procédé « bio-inspiré » reproduisant la réaction chimique qui s’opère au contact de l’eau de mer. Une fois le liquide épuré, l’enjeu est de trouver des filières de traitement ou de réutilisation des matières solides résiduelles générées.
Voir les résultats de ce pilote
Alteo a réalisé en juillet 2016 un premier pilote industriel en conditions réelles. Il consistait à injecter avec une technologie innovante du dioxyde de carbone dans l’effluent.
Le nouveau pilote au CO2 mis en place en novembre 2016 est une station de traitement des eaux miniature (débit traité = 500 l/h). Le procédé consiste à injecter du CO2 sur une boucle de recirculation reliée à un bac de neutralisation. Puis différents floculents et coagulants sont testés afin de séparer la matière solide du liquide dans un décanteur