L’idée de rejeter les résidus de bauxite en mer découlait d’un constat simple : les résidus et les sédiments présents dans les fonds méditerranéens ont une origine et une nature comparables.
Dans les années 1960, quatre années d’études approfondies ont été menées avant installation, par des organismes scientifiques qualifiés pour s’assurer que ce dépôt ne perturberait pas l’écologie marine.
Les résidus de bauxite débouchaient à la sortie de la conduite sur une fosse de grande profondeur. Le choix du tracé de la conduite comme les matériaux utilisés avaient fait l’objet d’études approfondies propres à obtenir un maximum de garanties.
Entre 1995 et 2015, par décision du préfet, un Comité Scientifique de Suivi a mené des études régulières pour s’assurer de l’innocuité des rejets dans le temps.
Une brochure de synthèse des 10 années 1995-2004 de travaux du Comité à été diffusée.
Un rapport annuel de synthèse des différentes études scientifiques réalisées était publié, remis aux autorités et à la disposition du public.
Le bon état de la conduite a fait et fait toujours l’objet d’une surveillance constante et de soins attentifs et réguliers.
Les préoccupations européennes sont depuis plusieurs années orientées vers le développement durable et la protection de la Méditerranée. L’entreprise a intégré une politique nouvelle de gestion des résidus puisque ceux-ci sont, depuis fin 2015 totalement valorisés à terre.
Un accord signé avec l’État a déterminé le calendrier de la réduction des rejets, depuis un arrêté de 1996, pris pour respecter la Convention de Barcelone.
Le tableau ci-dessous rappelle l’évolution des quantités rejetés en mer depuis 30 ans. Les étapes depuis 1995 correspondant aux paliers de réduction jusqu’à l’arrêt des rejets des résidus de bauxite fin 2015 (paliers scrupuleusement respectés par Gardanne).
Au 31 décembre de chaque année | 1986 |
1990 |
1995 |
2000 |
2005 |
2010 |
2015 |
Quantité déposées en mer (Mt) |
1,04 |
0,5 |
0,33 |
0,31 |
0,25 |
0,18 |
0 |
De 1987 à 1992, le tonnage de résidus de bauxite diminue du fait du passage progressif des bauxites françaises (à environ 45% d’alumine) aux bauxites tropicales, plus riches en alumine (60-65% d’alumine).
En 1996, nous nous engageons à réduire les rejets en mer pour respecter la Convention Barcelone. Un arrêté préfectoral détermine le calendrier de la réduction des rejets.
A partir de 1998, le procédé « attaque en 2 temps » de la bauxite permet de gagner en rendement d’attaque de la bauxite donc de réduire le tonnage de résidus. C’est un investissement de 11.7 millions d’euros qui démarre en 1998. Les installations sont complexes et modifient grandement le mode d’exploitation. Sa mise en place conduit même à réduire la production de l’usine d’où un tonnage de résidus de bauxite rejetés en mer inférieur à 200 000 tonnes, cette année-là.
En 2010, la capacité du filtre-presse est portée à 450 tonnes/jour.
En 2011, 125 000 tonnes de résidus de bauxite sont déshydratées dont 78 000 tonnes sont valorisées.
2014 et 2015, deux autres filtres-presses ont été mis en service, ce qui a permis à Alteo Gardanne de poursuivre sur la voie de la diminution annuelle des rejets en mer jusqu’à leur arrêt total au 31 décembre 2015.
Un nouvel arrêté préfectoral autorisant uniquement le rejet des eaux excédentaires de l’usine a été publié le 28 décembre 2015.
Pour mettre en oeuvre cette nouvelle gestion des résidus de bauxite, Alteo a construit 3 filtres-presse et une station des eaux excédentaires avant rejet en mer.
Pour mémoire, Alteo était autorisé, par son précédent arrêté préfectoral, à rejeter 180 000 tonnes de résidus de bauxite par an. Alteo a respecté ce quota annuel, quelles que soient les variations mensuelles.
Pour l’année 2015, 94 130 tonnes ont été rejetées ; ce rejet était inférieur à l’objectif réglementaire.
En décembre, aucun résidu solide n’a été rejeté.
L’idée de rejeter les résidus de bauxite en mer découlait d’un constat simple : les résidus et les sédiments présents dans les fonds méditerranéens ont une origine et une nature comparables.
Dans les années 1960, quatre années d’études approfondies ont été menées avant installation, par des organismes scientifiques qualifiés pour s’assurer que ce dépôt ne perturberait pas l’écologie marine.
Les résidus de bauxite débouchaient à la sortie de la conduite sur une fosse de grande profondeur. Le choix du tracé de la conduite comme les matériaux utilisés avaient fait l’objet d’études approfondies propres à obtenir un maximum de garanties.
Entre 1995 et 2015, par décision du préfet, un Comité Scientifique de Suivi a mené des études régulières pour s’assurer de l’innocuité des rejets dans le temps.
Une brochure de synthèse des 10 années 1995-2004 de travaux du Comité à été diffusée.
Un rapport annuel de synthèse des différentes études scientifiques réalisées était publié, remis aux autorités et à la disposition du public.
Le bon état de la conduite a fait et fait toujours l’objet d’une surveillance constante et de soins attentifs et réguliers.
Les préoccupations européennes sont depuis plusieurs années orientées vers le développement durable et la protection de la Méditerranée. L’entreprise a intégré une politique nouvelle de gestion des résidus puisque ceux-ci sont, depuis fin 2015 totalement valorisés à terre.
Un accord signé avec l’État a déterminé le calendrier de la réduction des rejets, depuis un arrêté de 1996, pris pour respecter la Convention de Barcelone.
Le tableau ci-dessous rappelle l’évolution des quantités rejetés en mer depuis 30 ans. Les étapes depuis 1995 correspondant aux paliers de réduction jusqu’à l’arrêt des rejets des résidus de bauxite fin 2015 (paliers scrupuleusement respectés par Gardanne).
Au 31 décembre de chaque année | 1986 |
1990 |
1995 |
2000 |
2005 |
2010 |
2015 |
Quantité déposées en mer (Mt) |
1,04 |
0,5 |
0,33 |
0,31 |
0,25 |
0,18 |
0 |
De 1987 à 1992, le tonnage de résidus de bauxite diminue du fait du passage progressif des bauxites françaises (à environ 45% d’alumine) aux bauxites tropicales, plus riches en alumine (60-65% d’alumine).
En 1996, nous nous engageons à réduire les rejets en mer pour respecter la Convention Barcelone. Un arrêté préfectoral détermine le calendrier de la réduction des rejets.
A partir de 1998, le procédé « attaque en 2 temps » de la bauxite permet de gagner en rendement d’attaque de la bauxite donc de réduire le tonnage de résidus. C’est un investissement de 11.7 millions d’euros qui démarre en 1998. Les installations sont complexes et modifient grandement le mode d’exploitation. Sa mise en place conduit même à réduire la production de l’usine d’où un tonnage de résidus de bauxite rejetés en mer inférieur à 200 000 tonnes, cette année-là.
En 2010, la capacité du filtre-presse est portée à 450 tonnes/jour.
En 2011, 125 000 tonnes de résidus de bauxite sont déshydratées dont 78 000 tonnes sont valorisées.
2014 et 2015, deux autres filtres-presses ont été mis en service, ce qui a permis à Alteo Gardanne de poursuivre sur la voie de la diminution annuelle des rejets en mer jusqu’à leur arrêt total au 31 décembre 2015.
Un nouvel arrêté préfectoral autorisant uniquement le rejet des eaux excédentaires de l’usine a été publié le 28 décembre 2015.
Pour mettre en oeuvre cette nouvelle gestion des résidus de bauxite, Alteo a construit 3 filtres-presse et une station des eaux excédentaires avant rejet en mer.
Pour mémoire, Alteo était autorisé, par son précédent arrêté préfectoral, à rejeter 180 000 tonnes de résidus de bauxite par an. Alteo a respecté ce quota annuel, quelles que soient les variations mensuelles.
Pour l’année 2015, 94 130 tonnes ont été rejetées ; ce rejet était inférieur à l’objectif réglementaire.
En décembre, aucun résidu solide n’a été rejeté.