3 mars 2020
Engagé
dans la démarche mondiale Responsible Care® depuis 2011, Alteo œuvre
quotidiennement au développement, en sécurité, de produits et de
solutions qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie
et de l’environnement.
Fort de ses innovations en matière de gestion des résidus, Alteo a reçu
le Trophée 2019 dans la catégorie Environnement, pour sa nouvelle
station de traitement de l’eau par injection de C02. Ce procédé, unique au monde dans le secteur des alumines,
permet d’atteindre les normes de qualité requises concernant le pH et les concentrations métalliques dans les rejets liquides.
Pour en savoir plus :
www.francechimie.fr/les-trophees-responsible-care-mediterrannee
6 décembre 2019
Alteo exploite moins de 10% de la surface du site de Mange Garri (Bouc-Bel-Air) pour la déshydratation des résidus de bauxite et leur stockage pour une valorisation future. Depuis 2010, Alteo met en place des programmes d’actions pour améliorer l’exploitation du site de stockage et réduire les envolements de poussières.
Cette vidéo présente les techniques les plus récentes mises en œuvre selon les fonctionnalités et l’évolution des espaces : traitement des pistes et des casiers des zones exploitées quotidiennement ; aménagements temporaires des zones en attente qui doivent rester accessibles ; revégétalisation de zones où l’activité d’exploitation a cessé définitivement ; aménagements ponctuels permettant de réaliser des travaux d’étanchéité à proximité.
5 novembre 2019
La 2nde édition nationale de l’événement USINE EXTRAORDINAIRE s’installe à Marseille du 14 au 16 novembre 2019, dans le cadre unique du port de Marseille Fos et du MUCEM, sur le thème « entre Ciel, Terre et Mer ».
Cette nouvelle édition mettra l’accent sur l’importance et le potentiel de l’industrie française.
Au programme : 3 jours de découvertes des coulisses de nos sites industriels, de rencontres avec celles et ceux qui y travaillent au quotidien, de conférences et d’ateliers inspirants sur le rôle des usines d’aujourd’hui pour répondre aux grands défis environnementaux et sociaux, mais aussi d’expériences immersives… pour renforcer le lien entre l’industrie et les Français !
Pour profiter de cet événement unique et nous rendre visite sur le stand de France Chimie Méditerranée, inscrivez-vous dès maintenant, les places sont gratuites mais limitées !
Inscrivez-vous ici
18 octobre 2019
A Gardanne, les NOx (oxyde d’azote) émis dans l’atmosphère sont issus de la combustion des 3 fours de calcination et des 5 chaudières vapeur de l’usine.
Depuis 2012, Alteo a optimisé le procédé et installé des brûleurs « bas-NOx » sur deux de ses chaudières et sur ses 3 fours. Grâce à ces travaux, les émissions de NOx dans les fumées de combustion du site ont ainsi diminué de 54% ! Elles sont inférieures aux seuils d’émissions réglementaires fixés à 100 mg/Nm3 sur les chaudières, et 500 mg/Nm3 sur les fours, tout en respectant leurs performances énergétiques.
27 septembre 2019
Que peut-on aujourd’hui détecter du rejet d’eau à sa sortie de la canalisation ? Pour le savoir, fin octobre ou mi-novembre, selon les conditions météorologiques, une nouvelle campagne en mer de 3 jours sera lancée par Alteo avec la Comex.
A Gardanne, des prélèvements d’eau seront effectués en sortie de la nouvelle station de traitement des eaux au CO2 en service depuis mars 2019. En mer, l’eau sera prélevée à l’exutoire, à 7km au large, entre 50 m et 250 m de profondeur. Les concentrations en métaux et en matières en suspension du rejet seront donc mesurées à la sortie immédiate de la canalisation.
Alteo a défini avec la Comex et le Centre Océanographique de Marseille les moyens nécessaires pour analyser l’eau avec des seuils de détection très bas. Un robot sous-marin et des bouteilles Goflo seront utilisés pour cette campagne.
Cette campagne permettra également de réaliser l’inspection réglementaire de la canalisation.
90 000 mille euros sont mobilisés par Alteo pour cette campagne.
25 juin 2019
Des moyens exceptionnels étaient mobilisés par Alteo en 2016 et 2017 pour la campagne de suivi du rejet en mer et visaient deux objectifs :
Le CSIRM , s’est réuni en séance plénière le 11 février 2019 et le 4 avril 2019 et fournit un AVIS sur le « Bilan Intermédiaire 2017-V2 », portant sur les suivis de l’impact des rejets de l’usine de Gardanne sur le milieu marin réalisés par ALTEO.
« Les experts du CSIRM apprécient unanimement l’effort d’ALTEO et reconnaissent l’ampleur et, globalement, la qualité du suivi réalisé, en accord avec les objectifs qui lui ont été fixés, ainsi que la valeur de la synthèse globale des résultats ; l’ensemble a permis de répondre aux questionnements posés par l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015. » Source CSIRM du 20/05/2019.
« Au regard des demandes de suivis et d’analyses formulées par le préfet, les résultats fournis par ALTEO permettent [au CSIRM ] de se prononcer sur l’impact du rejet sur le milieu marin, ainsi que de répondre aux quatre objectifs fixés par l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015 :
I. Étudier le devenir de l’effluent liquide résiduel dans le milieu marin ;
II. Évaluer l’impact du rejet liquide résiduel sur la qualité de la colonne d’eau ;
III. Suivre l’évolution de la contamination métallique des poissons pêchés dans la zone d’influence du rejet et réaliser une évaluation du risque sanitaire lié à leur consommation ;
IV. Apprécier l’évolution spatiale et temporelle de l’emprise du dépôt de résidus de bauxite et de ses impacts. »
Consultez ci-contre l’avis intégral du CSIRM .
Alteo, assisté par un cabinet spécialisé en environnement, s’est entouré des meilleurs experts et a mobilisé des moyens financiers exceptionnels (1,9 million d’euros), pour des résultats qui vont enrichir également les connaissances de la communauté scientifique.
13 juin 2019
La nouvelle station de traitement de l’eau par injection de CO2 a démarré au 1er trimestre 2019 comme prévu. En moins de 4 ans, ce procédé innovant, unique au monde, a été validé à Gardanne en conditions réelles et la station industrielle a vu le jour.
La neutralisation au CO2 a un effet très positif sur l’abattement de l’aluminium (99,75%), de l’arsenic (97,6%) et du fer (99,99%), ce qui permet d’atteindre les objectifs de qualité de l’eau avant rejet en mer. Grâce à cette station de traitement, Alteo atteint en 2019, 2 ans avant l’échéance initiale de 2021, les normes de qualité concernant le pH et les concentrations métalliques dans les rejets liquides (fixées par l’autorisation d’exploitation du site de Gardanne du 28 décembre 2015).
Cette solution est doublement vertueuse car elle permet d’épurer les eaux excédentaires en consommant environ 6 000 tonnes de CO2 par an qui ne sont ainsi pas émis dans l’atmosphère.
Comment ça marche ?
Le dioxyde de carbone (CO2) est injecté dans l’effluent sur une boucle de recirculation reliée à un bac de neutralisation. Cette technologie permet de neutraliser la soude et de précipiter les métaux dissous pour les séparer. Puis la matière solide est séparée du liquide épuré dans un décanteur de 21m de diamètre. La station traite un débit de 300 m3/h.
8 mai 2019
L’arrêt définitif de tout rejet de boues rouges en mer en 2015 a conduit Alteo à mettre en œuvre des solutions innovantes de traitement. Cette amélioration environnementale significative a fait l’objet d’une enquête publique en 2015.
Le tribunal administratif de Marseille a souhaité qu’elle soit complétée par une étude des impacts cumulés entre l’usine de Gardanne et le site de stockage de Mange Garri. Ce complément d’étude fait l’objet d’une enquête publique, du 6 mai au 7 juin, dans 27 communes*.
Pour plus d’informations, l’intégralité du dossier est à votre disposition sur le site de la Préfecture (lien ci-contre).
*Aix-en-Provence, Allauch, Aubagne, Auriol, Belcodène, Bouc-Bel-Air,
Cadolive, Carnoux-en-Provence, Cassis, Ceyreste, Fuveau, Gardanne,
Gemenos, Gréasque, La Bouilladisse, La Ciotat, La Destrousse, La
Penne-sur-Huveaune, Marseille, Meyreuil, Mimet, Peynier, Peypin,
Roquefort- la-Bédoule, Roquevaire, Saint-Savournin et Simiane-Collongue.
Le dépliant téléchargeable ci-contre résume les réponses aux questions suivantes :
Cette étude démontre clairement qu’il n’y a pas de danger ni d’inconvénient cumulé entre les deux
activités.
25 mars 2019
Vendredi 22 mars 2019 à Gardanne, Alteo inaugure une nouvelle unité de production d’alumine « haute pureté » et la mise en service de sa nouvelle station de traitement des eaux résiduelles par injection de C02. Deux installations qui visent, pour l’une à assurer le développement industriel d’Alteo et, pour l’autre, à conforter Alteo dans une démarche d’innovation pour garantir sa croissance durable.
ETI industrielle indépendante basée à Gardanne depuis 125 ans, Alteo, premier producteur mondial d’alumines de spécialité, constitue l’un des fleurons de l’industrie française. Avec l’inauguration ce jour d’un nouvel atelier de production d’alumine « haute pureté », Alteo démontre encore une fois sa capacité d’innovation et son expertise mondiale sur les alumines de pointe.
Représentant un investissement de 1,5 million d’euros, cette unité va permettre à Alteo d’approcher de nouveaux marchés en plein essor tels que la micro-électronique, notamment en Asie mais potentiellement partout dans le monde. Développée par les équipes R&D d’Alteo, cette unité qui vient de démarrer aura une capacité de plus de 1 000 tonnes par an.
Avec cet investissement, Alteo confirme son ancrage régional en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Car en plus de participer au développement de ses activités, cet atelier permet à Alteo d’attirer de nouveaux talents par le recrutement d’un personnel qualifié au niveau local. Quatre nouveaux postes seront nécessaires pour assurer le fonctionnement de cette nouvelle unité de production.
Visionnez la vidéo de présentation.
Après plus d’un an de travaux, Alteo inaugure ce jour sa toute nouvelle station de traitement de l’eau par injection de C02. Ce procédé unique au monde dans le secteur des alumines a représenté un investissement de près de 7 millions d’euros. Cette installation, construite en partenariat avec Air Liquide et cofinancée par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, marque l’aboutissement de plus de deux années de recherche. Cette technologie innovante consiste à injecter du gaz carbonique dans l’effluent à traiter pour réduire le pH et transformer les métaux dissous en une forme solide. Alteo va ainsi atteindre les normes de qualité requises concernant le pH et les concentrations métalliques dans les rejets liquides.
Par ailleurs, cette solution est particulièrement vertueuse puisqu’elle permet de consommer environ 6 000 tonnes de C02 par an et d’éviter ainsi de les émettre dans l’atmosphère.
En parallèle, Alteo poursuit ses efforts sur les deux derniers paramètres en dérogation - la demande chimique en oxygène (DCO) et la demande biologique en oxygène (DBO5) - et s’apprête à lancer une unité industrielle de traitement biologique.
Visionnez la vidéo de présentation.
« Alteo poursuit son développement afin d’asseoir son leadership mondial, notamment sur de nouveaux marchés en plein essor. C’est là notre ambition : inventer et produire de manière responsable et durable, ici en Provence, et vendre partout dans le monde » affirme Frédéric Ramé, Président d’Alteo.
19 mars 2019
Alteo n’a reçu aucune précision sur l’information judiciaire annoncée hier par le Procureur de la République. L’entreprise ne peut donc pas la commenter si ce n’est pour rappeler que, d’une part, Alteo se conforme aux autorisations d’exploitation qui ont été délivrées par les autorités compétentes et, d’autre part, toutes les études sanitaires menées au cours des dernières années ont conclu à l’absence de danger pour la santé humaine en liaison avec les rejets en mer ou les résidus de l’exploitation stockés à Mange-Garri.
Les résidus solides de bauxite issus de la production de l’alumine ne sont, en effet, ni dangereux ni toxiques et ne représentent aucun risque sanitaire. Ils sont lavés et séchés selon les meilleures technologies mondiales. En 2012 et à nouveau en 2018, l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques) a conclu à la non-dangerosité des résidus de bauxite, conformément au code européen des déchets. Les études de risques sanitaires conduites sur le site de Mange Garri ont également conclu à l’absence de risque en liaison avec les émissions de poussières. Ces résidus ne présentent pas de risque radiologique, comme cela a été confirmé par l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire). Enfin, Alteo rappelle que depuis le 1er janvier 2016, l’ensemble des résidus de bauxite issus de la production d’alumine sont traités et qu’il n’y a plus aucun rejet de « boues rouges » dans la mer.
De même, les rejets d’eaux résiduelles en mer ne sont pas toxiques et ne présentent pas de risque sanitaire. Les études de l’Anses ont conclu à l’absence d’impact sanitaire lié à la consommation de poissons, et la qualité de ces eaux continue de s’améliorer de manière constante et progressive. De plus, si l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015 prévoyait six dérogations, les progrès réalisés depuis lors ont déjà permis de supprimer la dérogation sur le fer et d’abaisser les seuils pour trois paramètres (DCO, aluminium et arsenic). La mise en service d’une station de traitement innovante au CO2 dont l’inauguration aura lieu ce 22 mars 2019 va permettre d’aller encore plus loin, et notamment d’abaisser le pH et de traiter les derniers éléments métalliques. Parallèlement, est prévu dans les prochaines semaines le lancement du projet de construction d’une installation industrielle permettant le traitement de la demande chimique en oxygène (DCO) et de la demande biologique en oxygène (DBO5) contenues dans les rejets liquides. Cette unité sera opérationnelle dans le courant de l’année 2020, ce qui permettra de supprimer toutes les dérogations.
Alteo continue en tout état de cause ses investissements en vue de réduire son empreinte environnementale et est donc totalement mobilisé, conformément à ses engagements, pour mettre en œuvre, le plus rapidement possible, les meilleures solutions de traitement pour atteindre les niveaux de qualité d’eau requis sans dérogation.
28 février 2019
Alteo a porté plainte pour vol de minerais de bauxite sur son site de Mange Garri, qui ont été ultérieurement déversés devant le Ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le 12 février dernier, des militants de l’association ZEA ont déversé devant le Ministère de la Transition écologique et solidaire plusieurs tonnes d’une matière qu’ils ont indiqué être des « boues rouges toxiques », ce qui est faux et calomnieux. Il s’agissait en fait de minerais de bauxite non encore transformés.
Alteo tient donc, encore une fois, à rétablir la vérité et à démentir les contre-vérités diffusées au sujet de son activité :
Alteo a donc porté plainte pour vol ; des militants de l’association ZEA s’étant introduits sur son site de Mange Garri, qui est privé et fermé, pour prélever un matériau de manière illégale et ce à des fins calomnieuses et mensongères.
Alteo continuera à engager toutes les actions appropriées pour préserver ses droits, sa réputation, son activité ainsi que ses salariés.
26 février 2019
À l’occasion de la Commission de Suivi de Site qui s’est réunie le 25 février, Alteo a pu faire le point sur les résultats obtenus et les actions en cours pour la réduction de son empreinte environnementale et rétablir la vérité au sujet des conséquences et des perspectives d’évolution de son activité.
La Commission de Suivi de Site a permis de mettre en évidence les progrès réalisés qu’il s’agisse de la qualité des eaux de procédé, de la gestion des résidus de bauxite ou de leur réutilisation dans le cadre de l’économie circulaire.
S’agissant de la revalorisation des déchets, Alteo et la CCI Marseille Provence ont présenté leur démarche partenariale engagée pour favoriser l’utilisation des résidus de bauxite, dans le cadre de la valorisation des déchets industriels du territoire. La réutilisation des résidus de bauxite apporte un réel bénéfice environnemental et permettra d’en limiter progressivement le stockage à Mange Garri :
S’agissant des impacts de son activité industrielle, Alteo a rappelé les points suivants :
Fort des résultats d’études indépendantes, réalisées par des experts à la demande et sous le contrôle des services de l’Etat, qui concluent toutes à l’absence d’impact sanitaire des rejets de l’usine tant en mer qu’à terre, Alteo dénonce une nouvelle fois les affirmations erronées, partielles et non factuelles dont est l’objet son activité et se tient à la disposition de chacun pour apporter les preuves de ses affirmations.
25 février 2019
Le groupe Alteo, leader mondial des alumines de spécialité, se félicite d’avoir été choisi par la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence et ses partenaires, dans le cadre de leur démarche de valorisation des déchets industriels du territoire.
La Bauxaline® est le premier cas concret de structuration d’une filière d’économie circulaire industrielle à l’échelle du territoire. Pour Alteo, c’est la reconnaissance de plusieurs années de travail pour faire des résidus de bauxite, aujourd’hui principalement stockés à Mange-Garri, un composant d’avenir pour les matériaux de construction, la dépollution des eaux et des sols, et la sidérurgie.
Les premiers groupes de travail mis en place par la CCI Marseille Provence – avec la participation des collectivités et des acteurs concernés – vont permettre de développer les filières industrielles dans un objectif de réutilisation à grande échelle de la Bauxaline®… et ainsi, dans la logique de l’économie circulaire, de faire des déchets des uns, les solutions des autres.
Cette démarche s’appuiera sur tout le travail mené depuis 2012 par Alteo qui a mis en valeur les propriétés particulièrement intéressantes des résidus de bauxite dans différents domaines.
En matière de dépollution des eaux et des sols, grâce à ses propriétés, la Bauxaline® agit comme une éponge à métaux et permet de capturer plus de 99 % des polluants métalliques et des phosphates dans l’eau et dans les sols.
Concernant les matériaux de construction, la Bauxaline® peut remplacer un produit naturel non-renouvelable comme l’argile ; elle présente également des qualités phoniques et thermiques supérieures aux graviers traditionnels utilisés dans la construction et peut permettre la fabrication de ciments plus économes en C02.
Et enfin, pour la sidérurgie, grâce au minerai de fer qu’elle contient, c’est un complément pour la fabrication d’acier qui permet d’économiser des ressources non-renouvelables importées et qui peut également être utilisé dans le traitement de l’acier et de ses résidus de production.
Pour Frédéric Ramé, Président d’Alteo : « En tant qu’entreprise attachée à son territoire, je me félicite de cette démarche partenariale lancée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence et ses partenaires qui va nous permettre de franchir un cap décisif en matière de réutilisation de la Bauxaline®. Pour rappel nous avons réussi à valoriser 10 % de nos résidus sur les dix dernières années, soit un ratio largement supérieur à la moyenne de notre industrie (environ 2%), mais nous avons la ferme volonté d’aller beaucoup plus loin en atteignant les 100 % grâce à cette démarche ».
25 février 2019
Le groupe Alteo, leader mondial des alumines de spécialité, se félicite d’avoir été choisi par la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence et ses partenaires, dans le cadre de leur démarche de valorisation des déchets industriels du territoire.
La Bauxaline® est le premier cas concret de structuration d’une filière d’économie circulaire industrielle à l’échelle du territoire. Pour Alteo, c’est la reconnaissance de plusieurs années de travail pour faire des résidus de bauxite, aujourd’hui principalement stockés à Mange-Garri, un composant d’avenir pour les matériaux de construction, la dépollution des eaux et des sols, et la sidérurgie.
Les premiers groupes de travail mis en place par la CCI Marseille Provence – avec la participation des collectivités et des acteurs concernés – vont permettre de développer les filières industrielles dans un objectif de réutilisation à grande échelle de la Bauxaline®… et ainsi, dans la logique de l’économie circulaire, de faire des déchets des uns, les solutions des autres.
Cette démarche s’appuiera sur tout le travail mené depuis 2012 par Alteo qui a mis en valeur les propriétés particulièrement intéressantes des résidus de bauxite dans différents domaines.
En matière de dépollution des eaux et des sols, grâce à ses propriétés, la Bauxaline® agit comme une éponge à métaux et permet de capturer plus de 99 % des polluants métalliques et des phosphates dans l’eau et dans les sols.
Concernant les matériaux de construction, la Bauxaline® peut remplacer un produit naturel non-renouvelable comme l’argile ; elle présente également des qualités phoniques et thermiques supérieures aux graviers traditionnels utilisés dans la construction et peut permettre la fabrication de ciments plus économes en C02.
Et enfin, pour la sidérurgie, grâce au minerai de fer qu’elle contient, c’est un complément pour la fabrication d’acier qui permet d’économiser des ressources non-renouvelables importées et qui peut également être utilisé dans le traitement de l’acier et de ses résidus de production.
Pour Frédéric Ramé, Président d’Alteo : « En tant qu’entreprise attachée à son territoire, je me félicite de cette démarche partenariale lancée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence et ses partenaires qui va nous permettre de franchir un cap décisif en matière de réutilisation de la Bauxaline®. Pour rappel nous avons réussi à valoriser 10 % de nos résidus sur les dix dernières années, soit un ratio largement supérieur à la moyenne de notre industrie (environ 2%), mais nous avons la ferme volonté d’aller beaucoup plus loin en atteignant les 100 % grâce à cette démarche ».
12 février 2019
A la suite des actions engagées par l’association ZEA ce mardi 12 février, Alteo tient à rappeler les faits suivants.
Après avoir cessé tout rejet de résidus solides dites « boues rouges » dans la mer depuis le 31 décembre 2015, Alteo met en œuvre une politique de réduction continue de son empreinte environnementale tout en poursuivant son développement économique et en préservant l’emploi industriel en France, en étroite collaboration avec les pouvoirs publics.
Les équipes d’Alteo poursuivent les efforts qui ont déjà permis d’améliorer significativement la qualité de ses rejets liquides, comme l’ont montré les réunions successives de la Commission de Suivi de Site et les contrôles des services de l’Etat depuis 2016. Ceux-ci ont relevé à plusieurs reprises les progrès réalisés.
Alteo tient aussi à souligner que, par arrêté préfectoral du 20 juillet 2018, les dérogations initialement accordées ont été significativement réduites.
De même, la mise en service d’une station de traitement innovante au CO2 des rejets liquides au mois de mars 2019 va permettre d’améliorer la qualité de l’eau, et notamment d’abaisser le pH et de traiter les derniers éléments métalliques. Parallèlement, le lancement dans les prochaines semaines du projet de construction d’une installation industrielle permettant le traitement de la demande chimique en oxygène (DCO) et de la demande biologique en oxygènes (DBO5) contenues dans les rejets liquides, permettra à terme de supprimer toutes les dérogations.
Enfin, les résidus de bauxite de l’usine de Gardanne sont lavés et séchés selon les meilleures technologies mondiales. Ils ne sont donc plus stockés sous forme de boues liquides. Ces résidus seconds sont des déchets non dangereux qui ne présentent pas de risque sanitaire. L’usine d’Alteo est fortement engagée dans une démarche d’économie circulaire. De nombreuses pistes pour réutiliser ces résidus ont été identifiées, notamment en tant que matériau de construction, produit de dépollution ou dans la filière sidérurgique.
Contrairement à ce qui peut être dit, ces opportunités présentent plusieurs intérêts, elles permettent de donner une nouvelle utilisation à un déchet, elles évitent de consommer des matières premières nouvelles et elles apportent également des bénéfices environnementaux (par exemple la déphosphatation des eaux).
Alteo confirme sa totale mobilisation en faveur de la santé et la sécurité des riverains de ses sites et de l’ensemble de ses employés et partenaires, ainsi que de l’environnement.
Fort des résultats d’études indépendantes, réalisées par des experts à la demande et sous le contrôle de l’Etat, qui concluent toutes à l’absence d’impact sanitaire des rejets de l’usine tant en mer qu’à terre, Alteo dénonce une nouvelle fois les affirmations erronées, partielles et non factuelles dont est l’objet son activité.
30 janvier 2019
Dans le cadre de la gestion de ses rejets liquides, Alteo a réalisé en 2016-2017 une vaste campagne de suivi en mer. Cette étude, dont le coût a atteint 1,9 million d’euros, avait pour objectif d’évaluer l’impact éventuel du dépôt historique de résidus de bauxite sur le fond, d’analyser l’impact du rejet actuel, et de suivre la qualité des poissons et des organismes vivants autour du canyon de la Cassidaigne.
Suite à la remise du rapport par Alteo en novembre dernier aux autorités administratives, le CSIRM (Comité de surveillance et d’information des rejets en mer) a « apprécié unanimement l’effort d’Alteo et a reconnu l’ampleur et la qualité du suivi réalisé en accord avec les objectifs qui lui ont été fixés.
Il reconnaît aussi par ailleurs l’effort de recherche considérable et l’avancée rapide de l’entreprise dans la mise au point d’un nouveau procédé pour que le rejet liquide soit complètement conforme aux normes environnementales ». Suite à l’analyse détaillée des différents volets de ce rapport, le CSIRM donnera ses conclusions au préfet début 2019.
Pour en savoir plus sur l’activité d’Alteo, consultez la newsletter.
25 janvier 2019
Après les décisions de la Cour administrative d’appel de Marseille, rejetant sa demande de sursis à exécution, Alteo réaffirme son engagement de mettre en œuvre le plus rapidement possible les meilleures solutions de traitement des eaux rejetées en mer
Alteo prend acte des décisions de la Cour administrative d’appel de Marseille rejetant ses demandes de sursis à exécution des jugements du Tribunal Administratif de Marseille du 20 juillet 2018, lesquels avaient raccourci l’échéance de la dérogation qui lui a été accordée pour ses rejets en mer d’eau de procédé, en la ramenant au 31 décembre 2019.
Alteo relève que, dans ses décisions, la Cour reconnaît que l’entreprise fait tout pour avancer dans la voie de l’amélioration de ses procédés industriels, après la suppression du rejet des boues rouges en mer au 31 décembre 2015.
Le juge d’appel souligne notamment les « améliorations déjà constatées à ce jour » et prend note de « l’impact limité des paramètres DBO5 et DCO sur l’environnement marin ».
En outre, la Cour précise les mesures qui pourraient être prises pour poursuivre l’exploitation au-delà du 31 décembre 2019.
Pour Alteo, qui a toujours soutenu et maintient que cette échéance n’est pas réaliste, les procédés techniques nécessaires étant particulièrement complexes et innovants, ce dernier point est essentiel puisqu’il permettra en tout état de cause d’assurer la continuité de l’activité après cette échéance.
Alteo tient aussi à rappeler que, par arrêté préfectoral du 20 juillet 2018, les dérogations initialement accordées ont été significativement réduites. De même, la mise en service d’une station de traitement innovante au CO2 des rejets liquides au mois de mars 2019 va permettre d’améliorer la qualité de l’eau, et notamment d’abaisser le pH et de traiter les derniers éléments métalliques.
Parallèlement, est prévu dans les prochaines semaines le lancement du projet de construction d’une installation industrielle permettant le traitement de la demande chimique en oxygène (DCO) et de la demande biologique en oxygènes (DBO5) contenues dans les rejets liquides. Cette unité sera opérationnelle dans le courant de l’année 2020, ce qui permettra de supprimer toutes les dérogations.
Alteo est donc totalement mobilisé, conformément à ses engagements, pour mettre en œuvre, le plus rapidement possible, les meilleures solutions de traitement et l’ensemble de ces investissements permettra d’atteindre les niveaux de qualité d’eau requis sans dérogation.
16 janvier 2019
Le Préfet des Bouches-du-Rhône, lors de l’autorisation d’exploiter du 28/12/2015, prescrivait : « la mise en place d’un programme de surveillance de la qualité de l’air autour de l’usine de Gardanne et du site de stockage des résidus de Mange-Garri pendant une durée minimale d’un an ».
Dans ce cadre AtmoSud, association agréée de surveillance de la qualité de l’air, a été sollicitée pour mener cette étude ayant pour objectif d’évaluer l’impact de l’usine de Gardanne et du site Mange-Garri sur la qualité de l’air.
6 points ont été choisis, en complément des mesures réalisées en continu depuis plusieurs années Boulevard Carnot. Leur positionnement a été établi en concertation avec la préfecture, la DREAL, Alteo et les riverains dans la mesure des moyens disponibles et des possibilités techniques.
Pour en savoir plus, consultez le résumé d’AtmoSud et l’étude complète.
Le plan de surveillance de la station permanente d’AtmoSud autour de Gardanne se poursuit. Située à proximité des habitations, sous l’influence du site industriel ALTEO, son dispositif a été renforcé pour prendre en compte les paramètres étudiés dans le cadre de la campagne (PM10, PM2.5, particules sédimentables, 33 métaux).
Enfin, l’APAVE, organisme externe, effectue un relevé de poussières sur 13 plaquettes de suivi, tous les quinze jours, sur le site de Gardanne et sur 10 plaquettes de suivi à l’intérieur et à l’extérieur du site de Mange Garri. Les résultats sont publiés sur ce site (lien ci-contre).
11 janvier 2019
La nouvelle station de traitement de l’eau par injection de CO2 a démarré au 1er trimestre 2019.
La neutralisation au CO2 a un effet très positif sur
l’abattement de l’aluminium et de l’arsenic, et permet d’atteindre les
objectifs de qualité d’eau 2 ans avant l’échéance de 2021.
Cette solution est doublement vertueuse car elle permet d’épurer les eaux excédentaires en captant environ 6 000 tonnes de CO2 par an qui ne seront pas émis dans l’atmosphère.
7 janvier 2019
De nouveaux moyens ont été déployés en renfort de l’existant
La réduction des émissions de poussières
est au cœur des engagements environnementaux d’Alteo.
Des résultats sont notables en 2018
2018
2017
Les efforts se poursuivront en 2019.
2 janvier 2019
Alteo est fier de fêter les 125 ans de l’usine de Gardanne, berceau mondial de l’alumine. Avec un savoir-faire unique, des produits et services de haute qualité et une amélioration permanente des performances environnementales, nos équipes innovent chaque jour pour construire un avenir durable.
Pour cette nouvelle année, nous vous souhaitons nos meilleurs vœux de bonheur et de prospérité !
26 novembre 2018
57 paramètres caractérisant les eaux rejetées en mer sont analysés régulièrement par la DREAL PACA et Alteo. 50 présentent des seuils inférieurs au niveau national réglementaire. 1 est au niveau du seuil exigé. Pour les 6 paramètres présentant un niveau supérieur au seuil, Alteo dispose d’une dérogation.
La nouvelle station de traitement par injection de CO2 permettra, au 1er trimestre 2019, d’abaisser les concentrations de 4 paramètres sous les seuils. Pour les 2 paramètres restants, des technologies de traitement complémentaires ont été testées : l’osmose inverse, le charbon actif et le traitement biologique. L’analyse des résultats des pilotes réalisés au 2e semestre 2018 est en cours.
Le 17 juillet 2018, les membres du Parc national des Calanques sont venus constater les progrès réalisés.
12 novembre 2018
Vous cherchez des solutions pour dépolluer des sols, traiter des effluents acides contaminés par des métaux, déphosphater de l’eau ? Rencontrez Alteo, stand E158, dans le hall 4 « Ville durable » et inscrivez-vous à la conférence le 28 novembre 10h25 : « La Bauxaline®, une solution innovante pour la dépollution et la construction durable ».
La Bauxaline® possède des propriétés à fort intérêt environnemental. Ce matériau a une très grande capacité de capture des polluants métalliques et des phosphates, pour un coût inférieur aux solutions existantes. Il peut se substituer à des matières premières non renouvelables pour fabriquer des matériaux de construction performants, isolants thermiquement et/ou à basse empreinte carbone. Expérimentations et résultats comparatifs sur le stand Alteo.
8 novembre 2018
Prévue pour être opérationnelle dès 2019, la construction de
la nouvelle station de traitement de l’eau par injection de CO2
avance à grand pas. Située au coeur de l’usine à Gardanne,
elle mobilise aujourd’hui une dizaine d’entreprises partenaires,
comme Gagneraud, Engie, CTR, CIM, Mouteau Nicolle, etc.
Dans cette newsletter également un focus sur la formation métiers, les embauches, etc.
22 juillet 2018
Décisions du Tribunal Administratif du 20 juillet relatives aux recours contre l’arrêté préfectoral de 2015 autorisant l’exploitation de l’usine de Gardanne
Nous prenons acte avec satisfaction du sens des décisions rendues par le Tribunal Administratif de Marseille : celles-ci n’annulent pas l’autorisation d’exploiter accordée à Alteo par l’Arrêté Préfectoral de 2015, contrairement à ce qui était demandé par certains requérants.
Le Tribunal a pris en considération les progrès techniques constants faits par Alteo en faveur de la protection de l’environnement. Le Tribunal demande, en revanche, à ce que les efforts réalisés par Alteo soient effectués dans des délais encore plus brefs, une réduction de la durée de la dérogation étant décidée par le juge. Nous examinons, sur ce point, les suites à donner à la décision du Tribunal, y compris d’un point de vue juridictionnel.
Les équipes d’Alteo poursuivent les efforts qui ont déjà permis d’améliorer significativement la qualité de l’eau, comme l’ont montré les réunions successives de la Commission de Suivi de Site et les contrôles des services de l’Etat depuis 2016. Le Parc National des Calanques, en visite sur le site mardi dernier, a d’ailleurs salué les progrès réalisés et les projets additionnels qui sont en cours pour aller au-delà.
20 juin 2018
Alteo développe des projets innovants pour accroître encore davantage la part de résidus valorisés. Le déploiement à grande échelle de filières de valorisation des résidus de bauxite passe par une mobilisation de l’ensemble des parties prenantes (industriels, collectivités, institutions, …). C’est collectivement que nous réussirons à faire de l’économie circulaire une réalité à l’échelle du territoire.
Savez-vous qu’Alteo est une industrie pionnière au niveau mondial dans la valorisation des résidus issus de son activité. L’entreprise a valorisé proportionnellement sur 10 ans 5 fois plus de résidus que la moyenne mondiale de l’industrie de l’alumine. En savoir plus sur cette Newsletter.
12 avril 2018
Découvrez les actions réalisées par nos équipes à travers notre nouveau rapport d’activités 2017.
Dans la continuité de la profonde transformation engagée ces dernières années, Alteo met en œuvre aujourd’hui sa stratégie, qui s’appuie d’une part sur la croissance des ventes de produits de haute qualité et d’autre part sur le développement durable de l’ensemble de ses activités.
Dans ce cadre, et afin d’illustrer la richesse des actions accomplies par les femmes et les hommes de notre entreprise, nous sommes heureux de partager cette dynamique au sein de notre rapport d’activités 2017.
Téléchargez-le ci-contre
9 avril 2018
Frédéric RAMÉ, président d’Alteo et Pascal GHIELMETTI, Directeur Général Adjoint ENGIE Cofely inaugurent ce jour une nouvelle unité de cogénération à haute performance sur le site Alteo de Gardanne. Avec une puissance de 12 MWe, cette unité couplée à une installation de récupération de chaleur va permettre de produire 10% de la vapeur nécessaire au fonctionnement de l’usine de Gardanne et d’améliorer l’efficacité énergétique de l’ensemble. Prévue pour une exploitation de 12 ans, elle représente un investissement de 7 millions d’euros.
Leader mondial des alumines de spécialité, Alteo s’engage à réduire de manière continue son empreinte environnementale. « Cette unité de cogénération participe à cette stratégie en nous permettant d’optimiser notre consommation énergétique. Elle s’intègre pleinement dans le cadre de la COP21 et de la transition énergétique en France », commente Frédéric RAMÉ, président d’Alteo.
Grâce à la revalorisation d’une chaudière à l’arrêt depuis 2013, et bénéficiant de technologies récentes, l’unité de cogénération conçue par ENGIE Cofely produira simultanément de l’énergie thermique et de l’électricité. Elle assurera ainsi la production de 10 % de la vapeur utilisée par Alteo pour son process industriel et permettra d’injecter l’électricité produite sur le réseau RTE (l’équivalent de la consommation d’une ville de 20 000 habitants), libérant ainsi des capacités de transport et de production sur le réseau électrique régional. Le tout avec une performance énergétique accrue de 20% par rapport à des productions séparées.
Cette cogénération s’inscrit dans un plan global d’efficacité énergétique et de réduction des émissions atmosphériques mené par Alteo :
Alors qu’elle vient tout juste de lancer la construction d’une nouvelle station de traitement de ses eaux résiduelles par injection de CO2, Alteo continue ainsi de progresser sur le plan environnemental (réduction des émissions de poussières, gestion et valorisation des résidus de bauxite…) tout en poursuivant son développement économique et en préservant l’emploi industriel en France. Pour rappel, seule usine de production d’alumines en France, Alteo emploie près de 500 collaborateurs (dont 450 sur le site de Gardanne) et son activité génère 1 000 emplois directs au niveau local.
4 avril 2018
Deux ans après avoir investi 20 millions d’euros dans de nouvelles installations et la refonte de son processus industriel qui lui ont permis de cesser définitivement tout rejet de boues rouges en mer, Alteo - leader mondial des alumines de spécialité basé à Gardanne - franchit une nouvelle étape dans l’amélioration continue de la qualité de ses eaux résiduelles.
L’entreprise vient en effet de démarrer la construction, sur son site de Gardanne, d’une toute nouvelle station de traitement de l’eau par injonction de C02 opérationnelle d’ici début 2019. Il s’agit d’un procédé unique au monde dans le secteur des alumines qui représente un investissement de plus de 6 millions d’euros et l’aboutissement de 3 années de recherche en laboratoire puis sur un pilote industriel, menées en partenariat avec AirLiquide.
Un procédé vertueux qui permettra d’atteindre, dès 2019, les niveaux de qualité exigés fin 2021
Cette technologie innovante consiste à injecter du gaz carbonique dans l’effluent à traiter pour transformer les métaux dissous en une forme solide qui est récupérée par décantation. Les eaux séparées sont ainsi épurées.
Grâce à cette station de traitement, Alteo prévoit d’atteindre, dès 2019, les normes de qualité sur les concentrations métalliques dans les rejets liquides fixées pour le 31 décembre 2021 par l’autorisation d’exploitation du site de Gardanne en date du 28 décembre 2015. Par ailleurs, cette solution est particulièrement vertueuse puisqu’elle permet de consommer environ 4 000 tonnes de C02 par an et d’éviter ainsi de les émettre dans l’atmosphère.
« Dans une logique de réduction continue de notre empreinte environnementale, nous avons souhaité anticiper les normes de fin 2021 en mettant au point une solution technologique qui n’existait pas et ce, après que les technologies disponibles sur le marché aient été évaluées par nos équipes. Elle est le fruit d’une démarche collaborative entre nos ingénieurs en R&D et AirLiquide », commente Frédéric Ramé, Président d’Alteo
Une nouvelle étape dans un processus de forte amélioration de la qualité des eaux résiduelles
Engagé depuis longtemps dans une démarche de développement durable, Alteo fait preuve à nouveau, avec cette solution de traitement complémentaire, de sa volonté et de sa capacité à innover.
Déjà en 2015, grâce un investissement de plus de 20 millions d’euros dans de nouvelles installations, Alteo a arrêté définitivement tout rejet de boues rouges en mer. Le procédé industriel alors mis en place est reconnu comme la meilleure technologie à l’heure actuelle dans le monde de l’alumine. Il lui a permis de réduire de plus de 99,95% son rejet de matières solides et de plus de 99% la teneur en métaux de ses eaux résiduelles.
En 2017, les efforts ont été poursuivis et, grâce à des modifications additionnelles sur ses nouvelles installations, Alteo a encore baissé de 68% la concentration en métaux.
A l’image de ce qu’Alteo réalise déjà pour les eaux résiduelles, l’entreprise continue d’innover sur le plan environnemental (amélioration de l’efficacité énergétique de ses installations, réduction des émissions de gaz à effet de serre, gestion et valorisation des résidus de bauxite, réduction des émissions de poussières…) tout en poursuivant son développement économique et en préservant l’emploi industriel en France. Pour rappel, seule usine de production d’alumines en France, Alteo emploie 500 collaborateurs (dont plus de 450 sur le site de Gardanne) et son activité génère près de 1000 emplois directs au niveau local.
26 septembre 2017
Afin de répondre aux interrogations sur l’impact écologique et sanitaire du rejet liquide, sous le contrôle du CSIRM , Alteo a mandaté CREOCEAN pour réaliser de nouvelles mesures dans le milieu marin. Pour la première fois en France, un dispositif de suivi en continu, à haute fréquence et haute résolution spatiale de type planeur sous-marin (le SeaExplorer d’ALSEAMAR ), a été déployé dans le cadre d’un suivi réglementaire afin de mesurer différents paramètres de qualité de l’eau dans la zone du rejet, en tête du canyon sous-marin de la Cassidaigne au large de Cassis.
Le planeur sous-marin SeaExplorer peut évoluer sur l’ensemble de la colonne d’eau, de la surface jusqu’à 700 mètres. Il ne consomme que peu d’énergie et peut rester en mission autonome plusieurs semaines, sans aucun navire de surface pour sa surveillance. Il refait surface régulièrement environ toutes les 2 à 4 heures pour transmettre par satellite sa position GPS, les données scientifiques récoltées et recevoir de nouveaux paramètres de navigation transmis par le pilote qui, lui, est basé à terre.
La récolte de données est complexe car cet environnement sous-marin est difficile ; en effet planeur doit évoluer dans un espace exigu limité par les parois du canyon et leurs pentes abruptes changeantes au fur et à mesure qu’elles s’enfoncent dans les profondeurs. Le pilotage est donc risqué.
L’utilisation du planeur dans le cadre du suivi du rejet en mer s’est effectuée en 2 temps :
Les données récoltées ont été récupérées par CREOCEAN pour leur analyse et intégration dans le suivi global du milieu marin. Les résultats seront partagés avec le CSIRM à la fin de l’année.
23 septembre 2017
La campagne de suivi des rejets en mer 2016-2017 menée par Alteo concerne notamment la qualité de l’eau. Le but est d’acquérir des connaissances sur l’effet du rejet, de comparer la modélisation à l’état réel et d’évaluer les risques sanitaires. Trois dispositifs ont été déployés à diverses profondeurs :
La campagne de caging d’invertébrés permet d’évaluer les teneurs en métaux bioaccumulables présents dans l’eau (forme particulaire et/ou dissoute) à l’aide d’organismes marins filtreurs (biomonitoring).
Crédit photo Créocéan
Les poches de moules ont été fixées sur des lignes de mouillage immergées dans cinq stations, dont deux déjà suivies par l’Ifremer en 2015.
Crédit photo Créocéan
Après deux mois et demi d’immersion in natura, à 100m de profondeur, les lignes ont été récupérées par un robot sous-marin depuis un navire de la COMEX.
Les poches de moules ont été envoyées pour analyse au Laboratoire, et seront comparées à une poche de référence « avant immersion ».
Le rapport sera remis au CSIRM très prochainement.
24 juillet 2017
L’objectif de cette campagne est d’évaluer les teneurs en métaux bioaccumulables présents dans l’eau (forme particulaire et/ou dissoute) à l’aide d’organismes marins filtreurs (biomonitoring).
Selon le protocole de l’Ifremer , ces cages seront immergées jusqu’à fin août pendant la phase de repos sexuel où le métabolisme des individus est le plus stable.
Le lot de moules est originaire des filières en mer de Marseillan (Hérault), zone reconnue pour être peu contaminée. Pour garantir l’homogénéité des lots, une taille de 50 mm, correspondant à de jeunes adultes d’environ 18 mois, est respectée à plus ou moins 5 mm. Chaque échantillon est composé d’un lot de 2,5 kg de moules calibrées, stockées dans une poche ostréicole.
Les poches de moules sont fixées sur des lignes de mouillage à trois profondeurs (-10, -50 et -100 m, à adapter selon les stations), et sont immergées dans cinq stations, dont deux déjà suivies par l’Ifremer en 2015.
Une fois l’immersion terminée, les organismes seront récupérés et feront l’objet d’une évaluation de la mortalité, de mesures biométriques et de dosage des différentes catégories de métaux. Les données recueillies sur les stations seront comparées entre elles et prendront en compte les références locales et les médianes régionales (données issues des réseaux de l’Ifremer ). Les analyses seront effectuées selon une méthode accréditée par le Cofrac (instance publique nationale d’accréditation).
7 juillet 2017
La cinquième commission de suivi de site qui s’est déroulée hier à Marseille a été l’occasion pour Alteo de présenter les progrès réalisés et les projets pour aller au-delà :
L’engagement environnemental d’Alteo ne se limite pas à l’amélioration du rejet en mer. C’est aussi :
Alteo confirme au travers des actions exposées son engagement de réduction continue et accélérée de son empreinte environnementale.
20 juin 2017
Les mesures physico-chimiques pour caractériser la dispersion du rejet sur un cycle annuel se poursuivent
Alteo mène une campagne de prélèvements et de mesures en mer afin de répondre aux interrogations sur l’impact environnemental et sanitaire de son activité depuis l’arrêt du rejet de boues rouges.
C’est une campagne de grande envergure, menée en concertation avec le parc national des Calanques et le Conseil scientifique et d’information sur les rejets en mer (CSIRM ). Elle mobilise des moyens techniques et scientifiques hors normes. Le montant total des études dépasse le million et demi d’euros.
Cette opération a débuté fin août 2016. Elle permet d’acquérir un volume de données exceptionnel, tant pour Alteo que pour la communauté scientifique, complétant ainsi les connaissances accumulées par le précédent conseil scientifique depuis 1996.
Un des volets important du programme concerne l’étude de la dispersion de l’effluent. Une analyse statistique a permis d’identifier 7 situations météorologiques et hydrodynamiques caractéristiques des conditions qui sont rencontrées sur un cycle annuel dans la zone du rejet. Des capteurs ont été immergés sur des lignes de mouillage et mesurent différents paramètres pour déterminer le comportement du rejet.
Les premières lignes ont été remontées mi-avril et permettent aux scientifiques de travailler déjà sur 5 des 7 situations météo-océaniques. Les 2 dernières situations qui restent à mesurer correspondent à des conditions estivales. Ainsi, comme prévu, de nouvelles lignes seront immergées dès le début de l’été.
Les résultats seront partagés avec le CSIRM à la fin de l’année.
15 mai 2017
Depuis le 12 avril 2017, une étape importante contre la lutte contre les poussières a été passée. En effet l’encroutage du bassin 6 est terminé, soit environ 9 hectares traités.
L’encroutage forme un film à la surface du terrain qui empêche les poussières de s’envoler à la moindre occasion.
L’opération a pu être mise en œuvre malgré des conditions météorologiques très perturbées.
C’est la concrétisation d’essais menés depuis septembre 2015 ! Alteo a cherché, avec des spécialistes, le meilleur produit et le meilleur dosage afin de réduire les envols de poussières de Bauxaline® par érosion éolienne.
Le produit n’est dangereux ni pour l’environnement, ni pour l’homme.
Alteo tient ainsi ses engagements auprès des riverains de la commune de Bouc-Bel-Air et de la DREAL PACA .
18 avril 2017
Dans le cadre du programme de suivi du milieu marin, le GIS Posidonie a réalisé en 2016 une campagne d’exploration des fonds marins qui a permis de constater la présence de 2 espèces d’éponges rares. Ces espèces ont été observées au sein du canyon de Cassidaigne, au niveau de la tête du canyon, à 2 km environ du point de rejet. L’article scientifique ci-contre fait une description des spécimens observés (version anglaise).
Publication NICOLE BOURY-ESNAULT1, JEAN VACELET1, MAUDE DUBOIS1, ADRIEN GOUJARD2, MAÏA FOURT1, THIERRY PÉREZ1 & PIERRE CHEVALDONNÉ1
1 - IMBE, CNRS, Aix Marseille Univ, Univ Avignon, IRD, Station Marine d’Endoume
2 - GIS Posidonie, Campus de Luminy, Océanomed
9 mars 2017
Le 22 janvier 2017, Didier Réault, Président du parc national des Calanques ainsi que des membres du conseil d’administration rencontraient, pour leur visite annuelle, les responsables du projet d’amélioration de la qualité des eaux d’Alteo.
Les membres du PNC ont pris acte, avec satisfaction, de l’amélioration et de la stabilité de la qualité du rejet actuel par rapport au mois de janvier 2016.
Ils se sont intéressés de près aux progrès rapides d’Alteo et de ses partenaires dans la recherche d’un traitement des eaux encore plus performant.
Actuellement, Alteo, Air Liquide et IRH sont en deuxième phase de test d’un procédé à base de dioxyde de carbone : une mini station d’épuration a été construite.
Le 13 février 2017, Richard Mallié, maire de Bouc-Bel-Air, en compagnie de conseillers municipaux, a lui aussi visité l’usine de Gardanne. Ils ont également pu voir en conditions réelles le second pilote industriel à base de CO2. Par ailleurs, les élus ont échangé avec Alteo sur les perspectives de réemploi de la Bauxaline® (résidus de bauxite traités) comme matériau de dépollution. Ces nouveaux marchés représenteraient une alternative partielle au stockage des résidus de bauxite sur le site de Mange Garri.
20 février 2017
Alteo fait partie des dix entreprises Gardannaises qui vont ouvrir leurs portes au public le temps d’un week-end.
L’Office du Tourisme reconduit cette belle initiative qui avait rencontré un vrai succès public pour sa première édition. Alteo avait ainsi ouvert ses portes à plus de 250 participants en 2016.
Plusieurs salariés de l’usine joueront les guides lors des visites en bus pour raconter la saga industrielle de cette usine centenaire à Gardanne. Elle est un exemple de ce que plusieurs générations de salariés ont réussi : avoir été le premier site d’alumine au monde et être aujourd’hui l’un des leaders mondial de cette activité. Ils répondront à toutes sortes de questions sur les différentes technologies mises en œuvre, l’utilité de l’alumine dans notre quotidien et dans des produits high-tech, sur l’environnement, etc…
Alteo Gardanne est ainsi toujours une référence du « Made in Provence » industriel.
Un grand merci à l’équipe de l’Office du Tourisme pour ces journées. Pour en savoir plus et vous inscrire, contactez dès à présent l’Office au 04 42 51 02 73 ou par courriel contact[at]tourisme-gardanne.fr.
14 février 2017
L’Anses a publié le 28 octobre 2016 un avis qui porte sur l’évaluation des risques sanitaires liés à l’exposition alimentaire à l’arsenic, complétant celui du 25 juillet 2016.
« Il apparaît que les expositions en arsenic inorganique calculées via la consommation des produits de la mer provenant d’une zone ou de l’autre ne sont pas significativement différentes. […] Sur la base des données de consommation des produits de la mer de l’étude CALIPSO, la consommation des produits de la mer, qu’ils proviennent de la zone dite impactée ou de la zone dite de référence, n’est pas de nature à entraîner une exposition à l’arsenic inorganique supérieure à celle de la population générale (Etude de l’Alimentation Totale 2) ».
Ce rapport confirme les conclusions de l’Evaluation des Risques Sanitaires réalisée en 2014 dans le cadre de la demande d’autorisation d’exploiter. Celle-ci démontrait que le risque le plus élevé était 500 fois plus faible que la valeur de référence.
Ce rapport confirme également les conclusions du Conseil Scientifique de Suivi mis en place par le préfet en 1995, qui concluait à l’absence d’impact sanitaire lié au rejet historique.
Ces résultats ont été présentés aux membres du Comité de Suivi de Site Alteo le 2 février 2017.
Suite à cette réunion, le préfet des Bouches-du-Rhône note dans son communiqué « […] Publiée en juillet 2016 sur le site de l’ANSES , cette étude a été complétée fin octobre 2016 par une analyse sur le risque d’exposition à l’arsenic. Au terme de ces études, la consommation de ces produits de la mer n’est pas de nature à entraîner un risque sanitaire, rapportée à la part de la consommation de poisson dans l’alimentation totale. L’ANSES ne remet donc pas en cause sa recommandation de manger du poisson deux fois par semaine, quel que soit le lieu de pêche autorisé. »
10 février 2017
Le traitement retenu réduit de manière drastique les concentrations en comparaison avec les rejets historiques de « boues rouges ».
Depuis le 1er janvier 2016, il n’y a plus aucun rejet de « boues rouges » et la qualité de l’eau s’améliore depuis le 2e semestre 2016.
Ceci confirme les performances de la station de traitement des eaux construite en 2015.
Cette technique va au-delà de la Meilleure Technologie Disponible pour ce qui concerne l’élimination des matières en suspension (source BRGM ), grâce à un dispositif de filtration intense des eaux excédentaires avec des bacs de décantation et un filtre sous pression.
Rejet d’eau actuel* |
Autorisation d’exploiter* |
Taux abattement par rapport au rejet de « boues rouges » | |
MES |
34 |
35 |
99.97 % |
Fer |
0.025 |
13 |
99.99 % |
Aluminium |
407 |
1226 |
96.01 % |
Titane |
0.01 |
3.8 |
99.99 % |
Chrome total |
0.047 |
0.3 |
99.99% |
Vanadium | 1.8 |
11 |
99.05 % |
Plomb |
0.05 |
0.01 |
99.95 % |
Arsenic |
0.34 |
1.7 |
94.85% |
Mercure |
< 0.0005 |
0.0005 |
99.97 % |
Suivi des rejets - période du 1er juillet au 31 décembre 2016
Plusieurs contrôles inopinés de la qualité de l’eau ont été menés par la DREAL PACA de septembre à décembre 2016.
Les émissions d’arsenic respectent la Valeur Limite des Emissions (VLE) fixée pour 2022
Les émissions d’aluminium ont très fortement baissé
Elles respectent la Valeur Limite des Emissions (VLE) fixée dans l’Arrêté préfectoral de 2015. Les efforts se poursuivent pour atteindre les VLE fixées pour 2022.
8 février 2017
En janvier 2017, Alteo a une nouvelle fois rencontré les habitants de Bouc-Bel-Air comme elle s’était engagée à le faire en signant la charte « pour un dispositif participatif de suivi et de progrès des activités du site de Mange Garri ». Les échanges avec les habitants, Richard Mallié, maire de Bouc-Bel-Air ont porté sur plusieurs sujets :
Qualité des eaux souterraines : les conclusions et recommandations du rapport de suivi
Le bureau d’études supervisé par le BRGM a réalisé 4 études trimestrielles. Il n’a pas été démontré de liens entre les eaux prélevées dans les puits des riverains et celles provenant du site de Mange Garri. En effet, les dépassements ponctuels des valeurs de référence relevés sur certains puits ne constituent pas des marqueurs typiques ou exclusifs de l’activité de Mange Garri. Ils peuvent avoir d’autres sources. Concernant le suivi de la qualité des eaux souterraines, le marquage des eaux souterraines par l’activité du site se limite sur la période de suivi aux piézomètres situés en aval hydraulique immédiat des bassins B6 et B7. Il diminue rapidement en s’éloignant vers l’aval.
Cependant les faibles pluies pendant l’année ont tari la résurgence de Valabre et le puits privé n°2. Une interrogation subsiste en cas de forte pluviosité et le bureau d’études préconise de poursuivre le suivi sur certains points pour une période supplémentaire de 12 mois.
Le plan d’action poussières a eu un effet positif et se poursuit
De nouveaux aménagements ont été mis en œuvre en 2016 : empierrage des voies de circulation des engins, compactage, arrosage, végétalisation des zones sur lesquelles du compost a été déposé… Ainsi, les envolements de poussière n’ont pas augmenté malgré une activité plus importante sur le site. Le plan d’actions se poursuit afin d’améliorer encore les résultats, notamment par l’encroûtage des zones qui ne sont pas exploitées à court terme.
Les résidus de bauxite sont une solution de dépollution compétitive et durable
Les résidus de bauxite, associés ou non à d’autres matériaux, sont plus efficaces et moins onéreux à employer que d’autres solutions. Les conditions optimum d’utilisation de ces produits ont été clairement identifiées pour la dépollution des sols ou de déchets, le traitement d’effluents acides contaminés par des métaux et la déphosphatation de l’eau. Plusieurs gestionnaires de sites rencontrés lors du Salon Pollutec 2016, se sont montrés intéressés par les études et les expérimentations sur sites. Des accords commerciaux sont en négociation.
3 février 2017
La quatrième commission de suivi de site qui s’est déroulée le 2 février 2017 à Marseille a été l’occasion pour Alteo de présenter ses avancées relatives à la gestion des eaux et ses actions en matière de réduction continue des envolements de poussière. Ont notamment été soulignés :
Par ailleurs, les organismes publics spécialisés ont présenté les résultats des études réalisées au cours des derniers mois.
Au vu des résultats de ces études indépendantes, réalisées sous le contrôle de l’Etat et qui concluent toutes à l’absence d’impact sanitaire des rejets de l’usine tant en mer qu’à terre, Alteo dénonce une nouvelle fois les affirmations erronées, partielles et non factuelles dont elle est victime3. Trop souvent reprises sans contrôle par certains médias, elles entretiennent des peurs infondées chez les riverains et habitants de la région.
1. Avis de l’Anses du 25/07/2016 et complément d’avis du 28/10/2016 (Saisine n°2016-SA-0042) relatifs à l’évaluation des risques sanitaires liés à la consommation de produits de la mer pêchés en Méditerranée dans une zone impactée par les activités de transformation de minerai de bauxite de l’usine d’Alteo
2. Etude épidémiologique réalisée auprès des riverains du site de Mange Garri en 2016, publication à venir.
3. Le reportage diffusé dans l’édition du 19-20 sur France 3 le 2 février 2017 en est un nouvel exemple. Le CSA a d’ailleurs déclaré le 23 janvier 2017 le traitement de ce sujet par la rédaction de France 3 « non conforme à l’article 35 [L’honnêteté et le pluralisme de l’information] du cahier des charges de France Télévision » de même qu’il a adressé à Radio France des remarques pour « le manque de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information » sur ce sujet - www.csa.fr/Espace-juridique/Decisions-du-CSA/Traitement-sur-les-televisions-et-radios-du-secteur-public-du-sujet-des-boues-rouges-de-Gardanne-intervention-aupres-de-France-Televisions-et-de-Radio-France
17 janvier 2017
Alteo poursuit sa démarche ouverte et constructive de partage d’informations avec les communautés qui l’entourent. A l’occasion de l’installation, en conditions réelles, de dispositifs innovants de traitement de l’eau, Alteo a reçu des élus, des personnalités associatives, des scientifiques et des médias pour partager ces avancées.
Les responsables du projet d’amélioration de la qualité de l’eau ont répondu aux questions sur les essais menés depuis juillet 2016 en partenariat avec des experts en traitements épuratoires. Deux technologies ont été testées :
Parmi les personnalités reçues, citons François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, Claude Jorda, conseiller départemental, Roger Méï, maire de Gardanne, des responsables de France Nature Environnement (photo), Pierre Batteau, membre du conseil scientifique du Parc national des Calanques et des chercheurs de l’Observatoire Hommes Milieux du bassin minier de Provence (photo), le professeur Henri Augier, président de l’association Union Calanques Littoral, des membres de l’association des anciens de Pechiney Ugine Kulhmann (photo), des journalistes…
Alteo poursuit sa démarche de recherche collaborative.
10 janvier 2017
Dans le cadre de la surveillance de ses installations, Alteo a réalisé, en étroite collaboration avec les services du SDIS et de la municipalité de Gréasque, un exercice de sécurité en conditions réelles mercredi 7 décembre 2016.
Cet exercice a consisté à simuler une fuite sur la canalisation qui achemine les rejets liquides de l’usine de Gardanne en mer.
La mise en œuvre rapide des moyens et la bonne coordination entre les différents acteurs ont fait de cet exercice un succès collectif.
5 décembre 2016
Dans le cadre de sa participation à Pollutec la semaine du 29 novembre 2016, l’équipe Bauxaline® Technologies a présenté les nombreux avantages de la Bauxaline® en matière de dépollution.
Simple à mettre en œuvre, très efficace et économique, cette solution qui piège définitivement les métaux dissous a suscité l’intérêt d’un grand nombre de professionnels, dans toute la filière.
Fort des nombreux essais déjà réalisés en laboratoires et en conditions réelles, notre expert Laurent Poizat, a présenté de manière très concrète les performances et les potentiels de cette technologie éco-circulaire pour traiter les sols et matériaux mais aussi les effluents contaminés.
Pour en savoir plus, consultez le dossier de presse, la brochure Dépollution et n’hésitez pas à contacter les équipes Bauxaline Technologies :
22 novembre 2016
Pour la première fois, Alteo participe au salon Pollutec qui se déroulera à Lyon du 29 novembre au 2 décembre.
Alteo développe depuis de nombreuses années la valorisation des résidus de bauxite. Ce matériau a une très grande capacité à capturer définitivement les polluants métalliques.
Ainsi, Alteo, en étroite collaboration avec l’INERIS , a développé des solutions innovantes et efficaces pour dépolluer des matériaux contaminés, des déchets ou des effluents liquides...
Nous vous invitons à notre conférence le mercredi 30 novembre à 16h45 sur le Forum Risques, qui présentera les performances de nos solutions innovantes.
Si vous souhaitez en savoir plus sur nos activités, nos équipes aurons le plaisir de vous recevoir sur le stand 4C216 (pôle Sites & Sols).
Vous pouvez dès à présent obtenir votre invitation gratuite en cliquant sur le lien ci-contre.
29 juin 2016
Alteo participera à :
Alteo présentera la valorisation de la Bauxaline, et en particulier  ;les avantages qu’offre la Bauxaline®, comme solution particulièrement efficace pour le traitement des sols et des eaux pollués.
La Bauxaline® et ses dérivés disposent d’une très grande capacité de capture des polluants métalliques et des phosphates, et ce pour un coût bien inférieur aux autres solutions existantes.
Testée avec succès par l’Ineris sur des dizaines de cas, la Bauxaline® permet de :
Pour en savoir plus, consultez nos solutions dépollution (lien ci-contre) et contactez nos équipes : [email protected]
2 juin 2016
Afin d’identifier les meilleurs usages, Alteo Gardanne, s’est entourée d’un groupe interdisciplinaire de scientifiques, sous l’animation de l’Ecole des Mines, au sein du programme Bauxaline® Technologies. L’utilisation de la Bauxaline® pour la dépollution des eaux, des sols pollués et des matériaux contaminés est l’une des filières les plus prometteuses.
La Bauxaline® est modifiée chimiquement et physiquement pour obtenir des dérivés ayant une très grande capacité de capture des polluants métalliques et des phosphates. ALTEO s’appuie sur des partenaires reconnus, en particulier l’Ineris , pour préconiser des solutions dans 3 domaines :
Les performances de de la Bauxaline® ont été comparées dans une série de critères à d’autres solutions dans ces trois applications. Les résultats sont présentés dans le document ci-contre.
Le réemploi de résidus est un acte nouveau. Pour le mettre en œuvre, certaines réticences ou a priori doivent être dépassés. Comme matériau de dépollution, la Bauxaline®, très performante et répondant à toutes les exigences réglementaires, présente des avantages indéniables par rapport à des matériaux conventionnels.
Propriétaires ou gestionnaires de sites pollués, la solution est devant vous. La démonstration est faite, engageons-nous sur des réalisations à grande échelle.
28 janvier 2016
Les partenaires ont fait part de leurs avancées respectives sur les filières.
Parmi ceux-ci, l’Ecole des Mines de Douai (EMD) a présenté des résultats prometteurs concernant la formulation et les essais mécaniques pour plusieurs matériaux de construction : tuiles en terre cuite, géopolymères et caractérisation des billes d’argile expansées fabriquées par IDCO.
L’EMD a également présenté une nouvelle voie de valorisation de la Bauxaline® hors périmètre du projet : les coulis auto-compactant (remplissage de cavités et de tranchées).
Pour le volet dépollution, l’EMD a mené des tests de tenue mécanique de pellets de déphosphatation ainsi que des essais de capture des phosphates.
IDCO poursuit ses essais de granulats légers.
L’Ineris , qui confirme les bons résultats de traitement des effluents acides et des sols contaminés, démontre désormais la durabilité des traitements. Ci-dessous : résidus miniers d’un ancien site de production de Zinc près d’Alès - à droite témoin : sol stérile - à gauche avec ajout de 10%de dérivés de Bauxaline®.
NEO-ECO a présenté un projet d’unité Industrielle de traitement pour valoriser environ 270.000 t de Bauxaline® par an.