A l’occasion de la première réunion du Comité Scientifique d’information sur les rejets en mer (CSIRM), le 11 mai 2016, Alteo a présenté son programme de suivi des rejets en mer qui reprend les prescriptions de l’arrêté préfectoral du 28 décembre 2015.
Les échanges entre les différents membres scientifiques sur les objectifs et les protocoles d’études ont permis d’enrichir ce programme. Ainsi, Alteo enverra sous quinzaine son projet de suivi complété, pour validation définitive par le CSIRM.
La commission de suivi de site (CSS), mise en place ce jour par le préfet, a été l’occasion pour Alteo de présenter aux élus et aux représentants des services l’Etat, des associations de protection de l’environnement et de la société civile les premières mesures de la qualité des rejets liquides en mer, après l’arrêt définitif et total des rejets de boues rouges le 31 décembre 2015. Elles confirment les progrès réalisés avec une élimination de plus de 99% des métaux.
Les échanges lors de la CSS ont rappelé le besoin d‘aller plus loin et Alteo a également présenté les grandes lignes de son programme ambitieux de recherche relatif à l’amélioration de la qualité des eaux. En collaboration avec la société IRH, bureau d’études expert en traitement de l’eau, Alteo travaille depuis plusieurs mois sur l’optimisation des nouvelles installations mises en place dans l’usine et sur l’étude de solutions innovantes de traitement complémentaires.
Dans ce cadre, Alteo a déjà rencontré de nombreux porteurs de projets. A l’issue de discussions techniques d’une part et de tests sur échantillons d’autre part, Alteo a déjà pu confirmer la mise en place de partenariats avec les sociétés Blue District, Extract’Hive ou encore Pearl.
Par ailleurs, Alteo tient à rappeler les mesures mises en œuvre concernant le site de stockage des résidus de Mange Garri, soulignant les progrès réalisés sur les envolements de poussières. Ces mesures tout comme les projets d’amélioration de la gestion des eaux et les opportunités de réutilisation des résidus de bauxite seront abordés lors des comités de riverains de Mange Garri prévus début avril.
« Cette réunion nous a permis d’écouter les points de vue et attentes des différentes parties prenantes et d’échanger de façon constructive sur les actions que nous avons mises en œuvre, leurs résultats et les projets en cours. Nous sommes satisfaits que ce dialogue ait pu être initié et souhaitons vivement poursuivre cette démarche collaborative dans la durée » déclare Eric Duchenne, directeur des opérations.
À la suite de l’incident survenu dans l’usine Alteo Gardanne dans la nuit du 8 au 9 mars 2016, Alteo et les services de la ville et de l’État ont mis en place des actions de prévention et de contrôle. Aucun impact sanitaire n’a été détecté. La mise en œuvre du plan communal de sauvegarde est désormais levée.
Les contrôles effectués sur les cours d’eau Molx, St Pierre, Luynes n’ont pas révélé d’impact. Un suivi piloté par les services municipaux sera cependant maintenu pendant plusieurs jours pour suivre l’impact éventuel des pluies à venir. En complément, Alteo a installé trois pH -mètres de contrôle.
Les opérations de nettoyage engagées depuis mercredi, par mesure de précaution, dans les établissements scolaires du périmètre concerné sont terminées et contrôlées par le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS). Le fonctionnement de ces établissements n’a pas été affecté et se poursuit normalement.
Le nettoyage des voiries et des équipements urbains est lui aussi terminé. Alteo a organisé le nettoyage des véhicules affectés par le dépôt : les personnes concernées sont invitées à se présenter au poste de garde de l’usine (Avenue Victor Hugo) pour effectuer un constat de l’état du véhicule et procéder à son nettoyage.
Nous rappelons que le dépôt occasionné par les embruns peut présenter un caractère irritant mais sans gravité, et qu’en cas de contact, nous recommandons un rinçage à l’eau. Il convient en tout état de cause de suivre les consignes transmises par les autorités compétentes.
La direction d’Alteo déplore cet incident et tient à présenter à nouveau ses excuses à l’ensemble des personnes touchées par ces désagréments. Pour toute question, le N° vert 0800 746 931 reste ouvert de 9h à 18h, du lundi au samedi.
Une fuite sur un tuyau s’est produite dans la nuit du 8 au 9 mars au sein de l’usine Alteo Gardanne, au niveau du procédé Bayer (1er stade du procédé de fabrication de l’alumine).
La production a été immédiatement arrêtée et la fuite maîtrisée. Il n’y a eu aucun blessé, ni d’impact environnemental avéré. Néanmoins, des embruns pouvant contenir de la soude sont sortis du périmètre du site, provoquant localement un dépôt de couleur blanche.
Recommandations : éviter de toucher ces dépôts potentiellement irritants. En cas de contact et d’irritation, un rinçage à l’eau est préconisé.
Pour toute information, contacter le N° Vert 0 800 746 931 de 9h à 18h.
Alteo s’est engagé auprès de la commune à nettoyer ces dépôts et mène des actions en ce sens en liaison avec les services de la ville et de l’Etat.
Alteo a pris acte de la décision du Tribunal administratif de Marseille de rejeter la requête en référé déposée par 5 associations et visant à obtenir la suspension de l’application de l’arrêté préfectoral du 28 décembre dernier autorisant l’exploitation de son unité de Gardanne.
Alteo tient à rappeler que, depuis le 1er janvier 2016, il n’y a plus aucun rejet de boues rouges en Méditerranée.
Seuls subsistent des rejets liquides. La profonde modification des conditions d’exploitation de l’usine de Gardanne a ainsi déjà permis de réduire de plus de 99% la quantité de métaux rejetés.
Il s’agit d’une étape importante et Alteo s’est engagée à améliorer encore la qualité de ces rejets, sous le contrôle des comités de suivi prévus par l’arrêté préfectoral. D’ores et déjà un programme ambitieux de recherche a été engagé à cette fin.
Suite aux différents commentaires émis depuis hier, Alteo souhaite apporter les précisions suivantes :
L’autorisation accordée par le préfet ne prévoit nullement la poursuite des rejets de boues rouges en mer pour 6 ans. C’est exactement le contraire : il n’y a plus de rejet de boues rouges en mer. Ce nouvel arrêté permet donc de tourner définitivement la page des boues rouges tout en maintenant l’activité du site.
Par ailleurs, ce dossier a donné lieu à une procédure de consultation publique qui a permis à toutes les parties prenantes de largement s’exprimer depuis plus de 18 mois. Les instances qui se sont prononcées sur le dossier ont toutes émis un avis favorable : l’autorité environnementale, le Conseil d’Administration du Parc National des Calanques, la Commission d’enquête publique, le Comité Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (Coderst) et le Conseil Supérieur de la Prévention des risques Technologiques (CSPRT).
Frédéric Ramé, président d’Alteo, rappelle que « cette autorisation est une étape essentielle, puisque les rejets de boues rouges en mer sont terminés. Maintenant, l’usine de Gardanne se projette vers l’avenir et va poursuivre ses efforts, dans une démarche ouverte, pour améliorer en continu ses performances environnementales ».
Suite à l’enquête publique et aux avis recueillis auprès des différentes instances concernées, le Préfet des Bouches-du-Rhône vient de publier un nouvel Arrêté autorisant l’exploitation de l’usine de production d’alumine de Gardanne.
Il est tout à fait inexact de parler de poursuite de rejets de boues rouges dans les calanques. Au contraire, cette autorisation marque une étape importante. Elle confirme tout d’abord l’arrêt définitif de tout rejet de boues rouges en mer. Elle permet d’autre part le maintien de l’activité industrielle de l’usine.
Comme nous l’avons déjà indiqué, nous poursuivons les recherches de solutions complémentaires afin d’améliorer dans la durée la qualité des eaux résiduelles, avec un objectif de mise en œuvre d’ici 2021 au plus tard. Pour ce faire, nous souhaitons nous appuyer sur toutes les compétences disponibles permettant de développer de nouvelles technologies pour traiter ces eaux.
Parallèlement, dans le cadre du développement de l’économie circulaire, nous poursuivons également les efforts concernant la gestion et la valorisation des résidus secs de bauxite, avec des applications très prometteuses en tant que matériaux de construction ou dans les filières de dépollution.
La Commission de Suivi de Site (CSS) et le Comité de Surveillance et d’Information sur les Rejets Marins (CSIRM) qui vont être mis en place prochainement seront l’occasion d’échanger ouvertement et largement avec l’ensemble des parties prenantes sur les études et les progrès réalisés.
Frédéric Ramé, Président d’Alteo, a déclaré : " la décision du préfet met un terme à une longue période d’incertitude pour l’entreprise et ses salariés. Elle va nous permettre, tout en poursuivant notre activité dans des conditions totalement modifiées, d’engager les recherches et développements pour améliorer la qualité de nos rejets liquides. Nous avons relevé un premier défi, arrêter le rejet des boues rouges avant le 1er janvier 2016, nous entendons relever un second défi, celui de la qualité des rejets liquides d’ici au 31 décembre 2021.".
Après les avis favorables de l’Autorité environnementale et du Conseil d’administration du Parc national des Calanques, la commission d’enquête publique a rendu à l’unanimité un avis favorable à la demande d’autorisation d’exploiter d’Alteo.
Il s’agit d’une étape majeure qui souligne tout le sérieux de son dossier, et Alteo réaffirme son engagement à cesser définitivement ses rejets de boues rouges en mer en inaugurant ce jour sa nouvelle station de traitement des eaux en présence de Roger Meï, maire de Gardanne, Richard Mallié, maire de Bouc Bel Air et Claude Jorda, conseiller départemental.
Après 30 jours de fonctionnement, cette nouvelle unité de traitement des eaux excédentaires, combinée aux trois filtres-presses, permet d’améliorer de plus de 99,95% la qualité des eaux en fin de cycle. Ce double procédé innovant mis en œuvre à Gardanne est unique dans le monde de l’alumine. Il est le résultat de 4 ans d’études, de plus de 13M€ d’investissement et d’un engagement exceptionnel des équipes pour réussir ce défi technique.
Assistée de cabinets spécialisés dans les procédés d’épuration, Alteo approfondit la piste proposée par le BRGM et va travailler avec des start-up environnementales pour identifier de nouveaux procédés.
Avec la mise en œuvre de ce projet, Alteo réalise un progrès environnemental considérable qui autorise le développement durable et équilibré de ses activités.
L’enquête publique relative à ce nouveau projet a pris fin le vendredi 25 septembre. Au travers des observations portées sur les registres et des échanges avec le public lors de la réunion du 11 septembre à Gardanne, il apparaît que le projet suscite encore des incompréhensions et beaucoup d’inexactitudes. Il est donc important de rétablir un certain nombre de faits :
Tout d’abord les termes utilisés par certains médias sont inexacts : Alteo n’a jamais « demandé la prolongation du rejet de boues rouges en mer ». Bien au contraire, le projet déposé vise justement à le stopper !
C’est l’aboutissement d’une réduction constante de ces rejets historiques depuis 1996 : nouveau procédé d’extraction de l’alumine en 1998, recherche de procédés de traitement des boues au début des années 2000, mise en service du premier filtre-presse en 2007 puis des deux filtres-presses complémentaires en 2014 et 2015.
Ainsi, Alteo a déjà pu réduire ses rejets solides en mer de 75% depuis vingt ans, et s’apprête maintenant à les supprimer définitivement.
De ce fait, Alteo améliore de 99,95% la qualité du rejet grâce à son nouveau procédé de traitement.
Il s’agit d’un progrès environnemental considérable.
Le nouveau rejet liquide (eaux industrielles) subit un traitement de finition avant rejet en mer, il ne contient plus de boues rouges. C’est la seule solution qui, d’un point de vue technique, environnemental, sanitaire et économique permet d’obtenir ce résultat fin 2015, ce qui a été confirmé par l’expertise indépendante réalisée par le BRGM . Et si aujourd’hui la solution industrielle pour traiter les 0,05% restant n’existe pas, Alteo poursuit d’ores et déjà des études complémentaires avec l’aide d’experts et prend l’engagement de continuer à rechercher les technologies qui permettraient d’aller plus loin demain dans le traitement des eaux.
Ce rejet liquide résiduel n’est pas toxique.
Il n’est pas juste de dire que l’on ne sait pas de quoi sera constitué ce rejet et qu’il présenterait des risques nouveaux. Il s’agit du rejet historique duquel on soustrait la partie solide (les matières en suspension qui constituaient les « boues rouges »). Sa composition est parfaitement connue.
Grâce à l’unité de traitement d’eau développée spécialement pour ce projet, Alteo pourra réduire environ de 2000 fois la quantité de métaux rejetés (en particulier, et contrairement à ce qui est trop souvent affirmé, le rejet ne contiendra pas de mercure).
Les études réalisées jusqu’à présent ne montrent pas de différences de qualité entre les poissons pêchés à proximité du rejet et ceux pêchés ailleurs en Méditerranée.
Il n’y a aucun risque pour la baignade et les activités nautiques, et donc pour le tourisme. A une dizaine de mètres du point de rejet, les concentrations en métaux présentent des teneurs inférieures aux normes de qualité environnementale.
Le projet présenté par l’usine Alteo de Gardanne est le seul aujourd’hui qui garantisse un développement durable et équilibré. Il permet en effet à la fois de réduire son empreinte environnementale et d’assurer la croissance de son activité et donc de l’emploi. Il ne s’agit pas d’opposer l’environnement à l’économie ou au social, mais bien de mettre en œuvre une solution pragmatique conciliant les trois.
Alteo prend acte des conclusions du BRGM qui soulignent que la solution développée par l’entreprise permettra d’arrêter les rejets de boues rouges en mer et est la seule pouvant être mise en œuvre au 1er janvier 2016. Elle sera prochainement soumise à enquête publique.
Dans le cadre de l’article R.512-7 du code de l’environnement, le préfet des Bouches-du-Rhône a mandaté en septembre dernier le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM ) afin de vérifier que toutes les solutions alternatives techniques pour supprimer les rejets des boues rouges en mer de l’usine Alteo de Gardanne, d’ici à fin 2015, ont bien été étudiées.
Le rapport rendu public ce jour vient en complément des avis favorables précédemment rendus par l’ensemble des autorités administratives locales, et par le Conseil d’administration du parc national des Calanques, soulignant que la solution retenue par Alteo est la seule viable pour arrêter le rejet de boues rouges en mer d’ici à fin 2015.
Le BRGM conclut que :
Le BRGM suggère à l’entreprise d’étudier une opportunité de traitement complémentaire pour améliorer encore la qualité des eaux rejetées par l’usine, soulignant par ailleurs que ce type de traitement relevant à ce jour du domaine de la R&D, ni sa faisabilité ni son efficacité ne sont démontrées et qu’elle ne pourrait en tout état de cause pas être opérationnelle avant au minimum cinq ans.
Communiqué Alteo - rapport expertise BRGM - 1er avril 2015
Rapport de tierce expertise sur l’usine d’alumines d’Alteo Gardanne | site internet BRGM
Communiqué Alteo 20 février 2015
Comme annoncé le 13 février dernier, lors de la réunion avec les riverains, le maire de Bouc-Bel-Air et les représentants des services de l’Etat, Alteo a terminé le captage de la résurgence de Valabre (commune de Bouc-Bel-Air) mercredi 18 février 2015.
Bien que le résultat des premières analyses sur les puits et forages des riverains de la résurgence ait montré, à ce jour, l’absence de risque sanitaire, Alteo poursuit par précaution le suivi sanitaire de ces puits. Alteo continuera à présenter régulièrement les résultats aux riverains.
Enfin, Alteo a engagé des études sur un périmètre élargi permettant de comprendre l’origine de la résurgence.
Communiqué Alteo 14 février 2015
Les résultats des analyses effectuées au cours de la semaine dernière ont été présentés aux riverains lors d’une réunion organisée vendredi 13 février par M. le Maire de Bouc Bel Air, Richard Mallié, en présence des représentants des services de l’Etat. Ils ont fait ressortir l’absence de risque sanitaire sur les puits se trouvant autour de la résurgence d’eau, à proximité du site de stockage de résidus de bauxite de Mange Garri (13).
En effet, ces premières analyses ne montrent pas d’impact à ce jour sur la qualité des eaux souterraines prélevées dans les puits et forages identifiés dans et autour de la zone concernée par l’arrêté municipal.
Par précaution, Alteo va néanmoins poursuivre le suivi des puits et forages au cours des prochains mois, et présentera au fur et à mesure les résultats aux riverains. Alteo engage également d’importants moyens d’étude pour déterminer le fonctionnement hydrogéologique de la résurgence.
Enfin les travaux de captation visant à mettre en place un système provisoire de récupération de la résurgence, et définis en coordination avec les services de l’Etat, seront terminés la semaine prochaine.
Communiqué Alteo - 2 février 2015
Pour prévenir tout risque sanitaire éventuel, Alteo a adressé, par précaution, une notification à la Préfecture des Bouches-du-Rhône relative à une résurgence d’eau à proximité de son site de stockage de résidus de bauxite de Mange Garri (13).
Aujourd’hui, aucune conséquence humaine, sociale, économique ou matérielle n’a été constatée. Comme l’a souligné la Préfecture, le débit de la résurgence est très faible, et celle-ci n’apparait qu’après des périodes de fortes pluies.
Par mesure de précaution, la Mairie de Bouc-Bel-Air a pris vendredi 30 janvier un arrêté d’interdiction d’utilisation de forage privé à usage domestique, sur un périmètre qui comprend une douzaine d’habitations, cette interdiction ne concernant pas l’eau du robinet qui n’est en aucun cas affectée par la résurgence.
Dès aujourd’hui a été engagée la procédure de réalisation des contrôles sanitaires chez les riverains et des études visant à vérifier la qualité des eaux souterraines, un laboratoire indépendant a été mandaté à cette fin.
Par ailleurs, un système provisoire de récupération des résurgences va être mis en place dans les plus brefs délais. Dans un deuxième temps, un système de drainage pour prendre en charge la résurgence sera installé.
Enfin, des études détaillées complémentaires pour identifier l’origine précise et définir les éventuelles mesures techniques complémentaires qui permettraient de supprimer les écoulements souterrains ont été engagées.
Toutes ces mesures ont été prises après concertation et en accord avec les services de l’État et de la Mairie de Bouc-Bel-Air.
Alteo déplore la campagne de désinformation visant à contester le maintien de l’activité industrielle de l’usine de Gardanne.
Une manifestation est organisée samedi 30 janvier devant la préfecture de Marseille pour protester contre l’autorisation accordée par le préfet de continuer l’activité de l’usine de Gardanne. A l’appui de cette mobilisation, les opposants à l’activité industrielle d’Alteo diffusent un certain nombre de contre-vérités.
Alteo regrette profondément cette désinformation systématique et souhaite apporter les précisions suivantes.
L’autorisation accordée par le préfet ne prévoit nullement la poursuite des rejets de boues rouges en mer pour six ans. Conformément aux dispositions de cet arrêté, il n’y a plus depuis le 1er janvier 2016 de rejet de boues rouges en mer. Il a donc permis de tourner définitivement la page des boues rouges tout en maintenant l’activité du site.
Le nouveau procédé d’exploitation du site de Gardanne aboutit à la réduction du flux de métaux rejeté de plus de 99% et constitue en cela une amélioration environnementale et industrielle majeure.
Son autorisation a donné lieu à une procédure de consultation publique qui a permis à toutes les parties prenantes de largement s’exprimer depuis plus de 18 mois. Les instances qui se sont prononcées sur le dossier ont toutes émis un avis favorable : l’autorité environnementale, le Conseil d’Administration du Parc National des Calanques, la Commission d’enquête publique, le Comité Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (Coderst) et le Conseil Supérieur de la Prévention des Risques Technologiques (CSPRT). C’est sur la base des expertises réalisées et des avis rendus par ces instances indépendantes que le préfet a autorisé la poursuite de l’exploitation, dans des conditions fortement modifiées.
L’arrêté prévoit en outre un suivi renforcé notamment par la création d’un Comité de suivi de site et d’une Commission de surveillance et d’information sur le rejet marin. L’arrêté prescrit également la poursuite de l’amélioration de la qualité des rejets liquides résiduels afin de les rendre conformes aux normes en vigueur d’ici au 31 décembre 2021 au plus tard.
Alteo s’est résolument engagée dans cette voie et travaille en parallèle sur l’optimisation des procédés installés et sur la recherche de solutions complémentaires avec des spécialistes du traitement de l’eau. C’est ce type de coopération constructive qui permettra de trouver les solutions pour l’avenir.
Contrairement aux chiffres présentés au journal de 13h de France 2 le mardi 10 février 2015, Alteo Gardanne n’a pas bénéficié d’une baisse de la redevance sur l’eau de 81% entre 2013 et 2014. Elle est restée stable sur cette période.
La vérité est que la taxe sur l’eau a été multipliée par 3,5 en 10 ans alors que dans le même temps, les rejets en mer ont diminué de 40%.
Des études récemment publiées dans certains médias font état de données relatives à la composition et aux caractéristiques radiologiques des résidus de bauxite qui seraient contradictoires avec les études et informations publiées par Alteo.
Comparons les analyses et les conclusions de chacun.
Deux analyses ont été publiées :
Hexagones compare les résultats de composition de métaux à des résultats annoncés comme étant extraits de documents officiels d’Alteo. Les résultats prêtés à Alteo sont aberrants. L’origine exacte de ces données n’est pas précisée.
Le tableau ci-dessous reprend donc :
Hexagones déduit de ce tableau que la bauxaline est toxique. Or la toxicité se mesure à ses effets, pas à sa composition. A titre d’illustration, une casserole en inox contient 15% de chrome (soit 150 000 mg/kg), ce n’est pas pour autant qu’elle est toxique. La toxicité des résidus de bauxite a été étudiée dans le cadre de l’évaluation de leur dangerosité. La réglementation retient 15 groupes de dangers qui vont de l’inflammabilité à la reprotoxicité [3]. L’évaluation qu’Alteo a confiée à l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques conclut, pour l’ensemble des 15 groupes, à l’absence de danger.
> Les résidus de bauxite ne sont ni toxiques ni dangereux.
Deux analyses ont été publiées :
Les deux notes de la CRIIRAD présentent des considérations d’ordre général mais n’apportent aucun élément chiffré susceptible de remettre en cause les conclusions de l’analyse radiologique qu’Alteo met à disposition du public.
> Les résidus de bauxite stockés sur le site de Mange Garri ne présentent pas de risque sanitaire.
La CRIIRAD précise que « les mesures radiamétriques montrent que dans la zone d’entreposage des boues rouges le niveau de radiation est 4 à 8 fois supérieur au niveau naturel enregistré sur substratum calcaire naturel local ». Ces valeurs sont bien connues. Rappelons cependant, à titre de comparaison, que l’émission des résidus de bauxite est inférieure à celles des roches granitiques [7] présentes dans différentes régions françaises (Bretagne, Corse ou Massif central par exemple). Rappelons également que les valeurs mesurées par la CRIIRAD chez le voisin le plus proche (0.076 µSv/h) sont similaires à la moyenne mesurée par l’IRSN dans le département (0.077 µSv/h)[8]
> Il faudrait qu’une personne reste couchée pendant plus de 3 ans sur le sol du site de Mange Garri pour recevoir une dose de radiation équivalente à celle d’un simple scanner.
La CRIIRAD évoque des envolements de poussière sur le site de Mange Garri sans donner de référence réglementaire. Le seuil réglementaire pour les poussières sédimentables sur le site de Mange Garri est passé de 1g/m2/jour à 0.5g/m2/jour. Alteo met en œuvre de gros moyens pour limiter les envolements de poussières vers les voisins du site de Mange Garri.
Les résultats des relevés de poussières effectués par un organisme externe (APAVE) tous les quinze jours sur 10 plaquettes installées à l’intérieur et à l’extérieur du site sont disponibles sur ce site. Ces relevés de poussières montrent le respect des 0,5 g/m2/jour.
La CRIIRAD précise que la récente directive 2013/59/EURATOM impose la mise en place de contrôles de radioactivité pour les matériaux de construction. Alteo a bien évidemment connaissance de cette réglementation. L’intégration des contraintes radiologiques requises pour la fabrication de matériaux de construction est prise en compte par Alteo, comme le sont toutes les contraintes environnementales et réglementaires liées à la fabrication de tels matériaux.
La CRIIRAD porte un jugement sur la qualité du laboratoire Algade (« Le laboratoire de la CRIIRAD a constaté sur de nombreux dossiers les insuffisances des suivis radiologiques et études d’impact conduites par cet organisme ») qui paraît en décalage avec l’expertise et la notoriété de ce laboratoire. Leurs études, qui sont menées selon des protocoles normalisés et conformes à la règlementation, montrent que les niveaux de radiation sont très éloignés des doses susceptibles d’engendrer un risque pour la santé.
En conclusion, Alteo confirme l’absence d’impact sanitaire des résidus de bauxite.
Sources documentaires (voir aussi les liens proposés en colonne de droite)
[1] Analyses publiées sur le site du ministère - Répertoire Registre français émissions polluantes
[2] Laboratoire de l’INSA de Lyon. Mesures réalisées en 2014 dans le cadre du programme Bauxaline® Technologies
[3] Annexe I à l’article R541-8 du code de l’environnement
[4] Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité, laboratoire crée en 1986 par Michèle Rivasi, député européenne
[5] Collectif composé de citoyens et d’élus européens (José Bové, Michèle Rivasi)
[6] Algade : laboratoire spécialiste de la radioactivité
[7] M. Giot, E. Mund, université de Louvain, 2005 + conférence nucléaire et santé, Pr JC Artus
[8] IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) - Bilan de l’état radiologique de l’environnement français en 2012
Communiqué Alteo - études comparatives résidus de bauxite - décembre 2014
Note technique – contrôles radiologiques sur le produit Bauxaline®
Algade - laboratoire spécialiste de la radioactivité
Analyses Alteo publiées au Répertoire du Registre français des émissions polluantes - Ministère
Suivi mensuel relevés poussières
Travaux limitation des envolements poussières Mange Garri - article 3
Le site de Mange Garri, sur lequel sont stockés les résidus de bauxite, est une Installation Classée pour la Protection de l’Environnement (ICPE) dans la rubrique 2720 : stockage de déchets non dangereux.
Ce statut impose à Alteo le respect au quotidien de prescriptions réglementaires et le contrôle de paramètres comme :
L’ensemble des mesures sont communiquées dans le bilan environnemental du site de Mange Garri à la DREAL ainsi qu’aux communes de Gardanne et Bouc Bel Air.
Par ailleurs, pour obtenir l’autorisation d’exploiter, Alteo a présenté aux services de l’Etat et au public un dossier comprenant notamment une Evaluation de risques sanitaires (ERS) (lire ci-contre)
Les études de toxicité, les analyses radiologiques et l’évaluation de risques sanitaires démontrent que les résidus de bauxite
Il y a souvent confusion entre composition et toxicité d’un matériau. La toxicité se mesure à ses effets, pas à sa composition.
La toxicité des résidus de bauxite a été étudiée dans le cadre de l’évaluation de leur dangerosité. La réglementation retient 15 groupes de dangers qui vont de l’inflammabilité à la reprotoxicité. L’évaluation, qu’Alteo a confiée à l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques, conclut pour l’ensemble des 15 groupes, à l’absence de danger.
Les résidus de bauxite ne sont ni toxiques ni dangereux.
Conclusion du rapport d’étude N°INERIS - DRC-12-125645-11177A daté du 15/10/2012 portant sur le classement en dangerosité de la Bauxaline®
Composition minéralogique de la Bauxaline®
Oxydes | % | Oxydes | % |
SiO2 | 5,7 | Al2O3 | 12,35 |
Fe2O3 | 48,8 | CaO | 5,34 |
MgO | 0,14 | Na2O | 3,26 |
K2O | 0,06 | Cr2O3 | 0,31 |
TiO2 | 9,45 | MnO | 0,06 |
P2O5 | 0,48 | SrO | 0,02 |
BaO | 0,01 | PF 1000°C | 11,4 |
Total | 97,34 |
L’analyse radiologique de l’impact conclut que l’exposition annuelle reçue par le public générée par le stockage des résidus de bauxite ne dépasse pas 0,1 mSv/an, soit un dixième de la valeur autorisée par la réglementation française (article R. 1333-8 du code de la santé publique). L’impact radiologique du stockage de Mange-Garri est, par conséquent, jugé acceptable pour le public au sens de la réglementation française.
Cette étude s’appuie sur des mesures de la radioactivité ambiante des sols et de l’air, réalisées en différents endroits du site pendant plusieurs mois (du 13/04/2005 au 03/11/2005).
La mesure ponctuelle réalisée par la Criirad est similaire voire inférieure à celles réalisées par Algade. Elle ne remet donc pas en question les conclusions de l’analyse radiologique : les résidus de bauxite stockés sur le site de Mange Garri ne présentent pas de risque sanitaire.
A titre de comparaison, l’émission des résidus de bauxite est inférieure à celles des roches granitiques présentes dans différentes régions françaises (Bretagne, Corse ou Massif central par exemple).
Il faudrait qu’une personne reste couchée pendant 4 ans sur le sol du site de Mange Garri pour recevoir une dose de radiation équivalente à celle d’un simple scanner.
Analyse radiologique de l’impact sur l’environnement du dépôt à terre sur le site de Mange Garri – Etude Algade 2005
Dans le cadre du dossier soumis à enquête publique en 2006, ALTEO a sollicité la société spécialisée ALGADE pour réaliser une étude d’impact radiologique du site de stockage de Mange Garri. Cette étude détaillée a été communiquée à la DREAL et est également tenue à la disposition du public.
Cette étude d’impact s’attache à évaluer l’exposition de plusieurs groupes de population parmi lesquels on retrouve :
Ces groupes de population sont notamment caractérisés par des temps de présence sur le site ou à proximité, à l’intérieur ou à l’extérieur d’habitations en prenant des hypothèses conservatrices.
Trois voies d’exposition de ces groupes de population ont été considérées :
Enfin, afin de tenir compte des spécificités du site de Mange-Garri, ces évaluations ont été réalisées en s’appuyant sur des mesures de la radioactivité ambiante des sols et de l’air, en différents endroits du site (intérieur, clôture) pendant plusieurs mois (du 13/04/2005 au 03/11/2005).
Compte tenu de ces éléments, l’étude conclut que l’exposition annuelle susceptible d’être reçue par le public, en supplément de l’exposition naturelle, ne dépasse pas 0,1 mSv/an soit un dixième de la valeur autorisée par la réglementation française (article R. 1333-8 du code de la santé publique). L’impact radiologique du stockage de Mange Garri est, par conséquent, jugé acceptable pour les personnes du public au sens de la réglementation française.
Conclusions de l’étude
Conclusions de la campagne de contrôles atmosphériques dans le cadre d’un stockage de produits contenant des produits radioactifs naturels - Mange Garri, station drain Valabre, Etude Algade 2011
Suite à l’article publié sur Hexagones le 8 décembre 2014 relatif à ses résidus de bauxite, ALTEO tient à rappeler les points suivants :
1/ Après 120 ans d’activité, Alteo n’a pas connaissance de maladie liée à la présence de bauxite ou de ses résidus.
Les différentes études d’impacts sur la santé et l’environnement sont disponibles sur ce site internet et notamment l’évaluation des risques sanitaires1 réalisée en 2013.
2/ Les résidus de bauxite ne sont pas toxiques au sens de la réglementation, comme le démontrent l’étude de l’Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques réalisée en 2012 et la certification REACH2.
Les résultats présentés par le laboratoire anonyme mentionné dans l’article ne montrent pas la toxicité éventuelle mais la composition de ces résidus.
3/ La radioactivité des résidus de bauxite stockés à Mange Garri est inférieure à celle du sol granitique de certaines régions françaises (Bretagne, Corse ou Massif central par exemple)3 et 4.
Par ailleurs, Alteo rappelle que les seules études dont on peut tirer des conclusions sont celles effectuées par des laboratoires compétents et indépendants dont les protocoles doivent être écrits et normalisés.
Nous déplorons donc l’usage d’informations inexactes et leur amalgame qui peuvent provoquer des inquiétudes injustifiées chez les salariés d’Alteo ou les riverains.
Alteo s’est associé avec enthousiasme à l’Office du Tourisme de Gardanne pour la 1ère édition des « Indus’3 days » en permettant au public de visiter son site industriel.
L’usine a ainsi ouvert ses portes à plus de 250 participants, le temps d’un weekend du 5 au 6 mars 2016.
Plusieurs salariés de l’usine ont joué le rôle de guide lors des visites en bus et ont permis de faire découvrir l’histoire industrielle de cette usine centenaire à Gardanne et le savoir- faire « Made in Provence ». Ce fût l’occasion de répondre à toutes sortes de questions sur les différentes technologies mises en œuvre, l’utilité de l’alumine dans notre quotidien et dans des produits high-tech, sur l’environnement, etc…
Un grand merci à l’équipe de l’Office du Tourisme pour cette belle initiative, qui initie un programme de visites régulières au sein d’Alteo Gardanne.
Pour en savoir plus et vous inscrire, contactez dès à présent l’Office au 04 42 51 02 73.
Office Tourisme Gardanne - Programme Indus3days mars 2016
Go Met’ - Tourisme Indus’3 Days : trois jours de tourisme industriel en Pays d’Aix
Office de tourisme de Gardanne - Tourisme industriel en provence
En 2015, la Direction générale de la prévention des risques a sollicité l’expertise de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) sur l’évaluation des risques sanitaires qui avait été réalisée par Antea Group en 2013 à la demande d’Alteo.
L’IRSN est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques. Il est placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’écologie, de la recherche, de l’énergie, de la santé et de la défense.
L’IRSN a donc évalué le risque radiologique associé à Mange Garri pour les personnes du public. Il a formulé des hypothèses supplémentaires à celles retenues par Antea et a conclu que la dose efficace annuelle reçue par ce groupe est de l’ordre du microsievert (μSv) soit 1000 fois inférieure à la dose fixée par le Code de la santé publique qui est de l’ordre du millisievert (mSv).
« Pour les enfants de 1 à 2 ans, la dose annuelle serait de l’ordre de 124 μSv et 54 μSv. A titre indicatif, l’exposition moyenne annuelle aux rayons ionisants en France s’élève à 4,5 mSv (c’est à dire 4500 µSv) dont 2,9 mSv dues à des expositions aux sources naturelles. […] En conclusion l’IRSN considère sur la base de ses propres calculs que l’enjeu radiologique associé à Mange Garri est faible » IRSN, 29 octobre 2015
Le rapport est consultable dans son intégralité ci-contre.
Le 5 novembre 2015, Alteo réaffirme son engagement à cesser définitivement ses rejets de boues rouges en mer en inaugurant sa nouvelle station de traitement des eaux en présence de Roger Meï, maire de Gardanne, Richard Mallié, maire de Bouc-Bel-Air et Claude Jorda, conseiller départemental.
Après 30 jours de fonctionnement, cette nouvelle unité de traitement des eaux excédentaires, combinée aux trois filtres-presses, permet d’améliorer de plus de 99,95% la qualité des eaux en fin de cycle.
Ce double procédé innovant mis en œuvre à Gardanne est unique dans le monde de l’alumine. Il est le résultat de 4 ans d’études, de plus de 13M€ d’investissement et d’un engagement exceptionnel des équipes pour réussir ce défi technique.
Alteo poursuit ses efforts et focalise désormais la R&D sur l’amélioration de la qualité des eaux rejetées dans la durée.
Assistée de cabinets spécialisés dans les procédés d’épuration, Alteo approfondit la piste proposée par le BRGM et va travailler avec des start-up environnementales pour identifier de nouveaux procédés.
Avec la mise en œuvre de ce projet, Alteo réalise un progrès environnemental considérable qui autorise le développement durable et équilibré de ses activités.
L’entreprise Alteo Gardanne et la mairie de Bouc-Bel-Air ont signé ce mardi 1er septembre une charte qui installe un dispositif participatif pour le suivi et la surveillance du site de stockage de Mange-Garri.
Ce dispositif a pour objectifs d’améliorer la compréhension des activités sur ce site de stockage et de faciliter les échanges avec l’ensemble des habitants de la commune.
Les deux comités citoyens créés par cette charte auront pour rôle d’aborder l’ensemble des enjeux environnementaux du site. En outre, le comité de riverains de Mange-Garri sera partie prenante dans le suivi et l’évaluation des actions visant à lutter contre les envolements de poussière.
Ce plan d’actions prévoit notamment un dispositif d’arrosage pour figer les poussières au sol, un programme de végétalisation, des essais d’encroûtage des sols et l’optimisation du plan de gestion du site afin de réduire la taille des zones à risque d’envolement.
Cette charte met également en place un dispositif d’alerte permettant aux Boucains de contacter directement Alteo en cas de problème sur le site.
Ainsi, cette charte, par le biais des deux comités, donne la possibilité à l’ensemble des citoyens de Bouc-Bel-Air de contribuer à l’amélioration de l’efficacité des dispositifs en place et à venir.
Les deux conduites d’Alteo (Gardanne, en service et la Barrasse en sommeil) ont été filmées en 2013 grâce à un robot sous-marin équipé d’une caméra. 344 oursins diadèmes ont été recensés entre 45 et 96 m de profondeur. Une telle densité n’avait jamais été observée dans le NW Méditerranéen. Une algue brune - la Cystoseire – a quant à elle été répertoriée comme la colonie la plus importante présente dans le Parc National des Calanques (entre 30 et 52 m de profondeur).
Source : Patrick BONHOMME, GOUJARDA., JAVEL A., GRONDIN J., BOUDOURESQUE C.F. GIS Posidonie - Publication dans les Actes du 2ème Symposium Méditerranéen sur la conservation du coralligène et autres bio-concrétions - Portorož, Slovenie, 29-30 octobre 2014
Végétalisation réalisée
La réduction du niveau de remplissage du bassin de sécurité a dégagé une « plage » asséchée de résidus de bauxite. Pour réduire les envolements lors d’épisodes de vent d’est, près de 10 000 m2 de surface non exploitée a été végétalisée (160mx 75 m) soit l’équivalent de 1000 places de parking. Près de 1 200 tonnes de compost ont été employées.
Arrosage permanent
La partie du bassin en exploitation qui reste à découvert est arrosée en permanence.
Végétalisation en cours
Il s’agit d’un espace non exploité contigu à la plage du bassin de sécurité. La surface en cours de traitement représente près de 20 000 m2. Elle s’étend de 60 à 140 m de long sur 200 m de large en bordure de la zone exploitée.
Le compost destiné à la végétalisation future est en cours d’acheminement sur place.
Avancement de l’arrosage permanent de la zone exploitée
L’arrosage des pistes de circulation sur la zone exploitée est mis en place.
Les premiers chiffrages pour l’arrosage permanent de la zone exploitée sont en cours d’étude. La mise en service de cet arrosage est programmée pour début 2015.
Après l’autorité environnementale, le Conseil d’Administration du Parc National des Calanques vient également de rendre un avis favorable au projet déposé par Alteo.
Ce projet prévoit l’arrêt d’ici au 31 décembre 2015 des rejets de boues rouges en mer et la poursuite de l’exploitation de la canalisation pour les eaux excédentaires.
Alteo prend note des préconisations émises par le Parc, concernant le suivi du rejet et la poursuite des études.
L’usine d’alumines de spécialité Alteo Gardanne est engagée depuis quelques années dans un vaste programme de modernisation de plus de 20 millions d’euros, visant d’une part à développer son offre de produits innovants pour ses clients à travers le monde, et d’autre part à modifier ses procédés de production afin d’arrêter ses rejets de résidus solides en mer.
En parallèle Alteo accélère ses projets de recherche pour développer les applications du résidu sec issu des installations de traitement, la Bauxaline®, en tant que matériau de construction et produit de dépollution des eaux et des sols.
Nos marchés
En présence de P Castoldi, sous-préfet d’Arles, C Jorda, conseiller général canton Gardanne, FM Lambert, député 10e circonscription Bouches-du-Rhône, R Méï, maire de Gardanne, M Salomon, adjointe au maire de Bouc-Bel-Air et F Ramé, président du Groupe Alteo.
Un premier filtre-presse avait été construit dans l’usine de Gardanne, en 2007. 300 000 tonnes du matériau issu de cette installation - la Bauxaline® - ont été utilisées depuis 10 ans dans différentes applications « à faible valeur ajoutée », comme la couverture de décharge de déchets ménagers (notamment en fin d’exploitation, pour confiner les déchets stockés et permettre la revégétalisation des sols).
En complément de ce second filtre-presse inauguré sur le site de stockage des résidus de bauxite, un dernier filtre-presse sera construit en 2015. Les trois installations permettront de traiter 100% des résidus, et de valoriser la matière déshydratée - la Bauxaline®.
Alteo investit 29 millions d’euros avec la participation de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse.
Des études menées par le centre R&D d’Alteo Gardanne montrent que ce matériau, aux caractéristiques stables, est doté de propriétés chimiques et physiques qui lui ouvrent des applications nouvelles.
En 2013, Alteo fait appel à une équipe pluridisciplinaire de scientifiques externes pour identifier et développer les filières les plus porteuses et transformer ces résidus en ressource à valeur ajoutée (INERIS, Ecoles des Mines, laboratoires universitaires, PME, etc.).
Parmi les pistes principales : l’utilisation comme matière première secondaire dans les matériaux de construction et la dépollution par décontamination des sols et des eaux. Ce projet de recherche est soutenu par l’ADEME et de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse.
Depuis de nombreuses années l’usine d’alumine de Gardanne - désormais Alteo Gardanne - investit différents marchés avec ses résidus de bauxite sous leur forme déshydratée : la Bauxaline®. Rejoindre immédiatement l’Institut de l’Economie Circulaire initié par FM Lambert (député EELV), relevait donc de l’évidence. Avec des références de belle portée. Exemples appliqués du « tout se transforme ».
Issue d’un procédé industriel, la Bauxaline® est un matériau aux caractéristiques stables doté de propriétés chimiques et minérales qui lui ouvrent de multiples applications. Sa réutilisation comme matière première secondaire permet d’éviter le prélèvement de ressources naturelles de plus en plus précieuses.
Technologie : la Bauxaline® est ajoutée à la matière première, l’argile, pour fabriquer des granulats d’argiles expansées. Ceux-ci constituent un matériau léger très apprécié dans le domaine du bâtiment, du génie civil et de la construction écologique.
Effets : des propriétés colorantes stables et une amélioration des caractéristiques chimiques et minérales du produit obtenu. L’apport en oxyde de fer contenu dans la Bauxaline® équilibre les éléments présents dans l’argile naturelle.
Avantages : c’est un constituant des matériaux de construction qui peut se substituer au gravier, en apportant des propriétés intéressantes : légèreté, isolation thermique et phonique…
Marchés : la Bauxaline® trouve ici un débouché dans un domaine innovant en pleine expansion dans toute l’Europe. Un contrat de plusieurs milliers de tonnes est actuellement en cours avec l’un des principaux fabricants du marché.
Technologie : la Bauxaline® compactée est très imperméable. Cette propriété est exploitée par les centres de stockage de déchets à différents stades : en flanc de casiers pour améliorer le captage du biogaz issu de la fermentation des matières organiques, en couverture finale pour éviter de contaminer l’eau de pluie au contact des déchets et en couverture de finition pour la végétalisation des sites en fin d’exploitation.
Effets : moins d’eau à traiter et amélioration du captage des biogaz. Ceux-ci sont canalisés vers le réseau de récupération installé sur le site puis valorisés et transformés en énergie (ou dans certains cas brûlés dans des torchères, évitant la formation de gaz nuisibles pour l’environnement et la santé).
Marchés : des dizaines de milliers de tonnes de Bauxaline® trouvent un débouché chaque année auprès de centres de stockage de déchets en Provence pour ces différentes applications. La réglementation oblige les installations de stockage de déchets à capter les biogaz, ce qui augmente les besoins en Bauxaline®,
Un processus de pollution en chaîne : les sulfures contenus dans d’anciens résidus miniers s’oxydent au contact de l’air ou sous l’action de bactéries. Une suite de réactions chimiques entraîne l’émission d’acide et de métaux dans l’environnement. Le sol relargue alors des métaux dans les eaux de ruissellement, qui contaminent à leur tour des cours d’eau en aval.
Technologie : la bauxaline® et ses dérivés ont la capacité de neutraliser ces eaux acides et de piéger les polluants métalliques.
Effets : des essais réalisés par Alteo Gardanne sur des prélèvements effectués sur un de ces sites miniers, St-Félix à St- Martin-de-Valgalgue, montrent un pH ramené à 7 et une diminution considérable des polluants métalliques (90% du Zinc, 98% du Cadmium, tout le plomb et le chrome).
Marchés : nombreux anciens site miniers en particulier au sud du Massif Central.
Vous pouvez nous joindre et poser vos questions à l’adresse : [email protected]
4 février 2013
Le Musée des Gueules Rouges
7 décembre 2012
Organisation des campagnes en mer de suivi du milieu marin
20 novembre 2012
2015 : nouvel avenir pour les résidus de bauxite
2 octobre 2012
Alumines de Spécialité Gardanne organise 2 Journée Portes Ouvertes les 12 et 13 octobre 2012
14 septembre 2012
5e campagne de suivi du milieu marin (3-8 septembre 2012)
30 juillet 2012
Toxicité boues rouges 2012 : éclairage scientifique et industriel
28 février 2012
Présent au 6e Forum Mondial de l’Eau
22 août 2007
4e campagne de suivi du milieu marin (septembre 2007)