De 1987 à 1992, le tonnage de résidus de bauxite diminue du fait du passage progressif des bauxites françaises (à environ 45% d’alumine) aux bauxites tropicales, plus riches en alumine (60-65% d’alumine).
En 1993 et 1994, des problèmes techniques limitent la capacité de production de l’usine conduisant à des rejets très faibles.
En 1996, l’entreprise s’engage à réduire les rejets en mer pour respecter la Convention de Barcelone. Un arrêté préfectoral détermine le calendrier de la réduction des rejets.
A partir de 1998, le procédé « attaque en 2 temps » de la bauxite permet de gagner en rendement d’attaque de la bauxite donc de réduire le tonnage de résidus. C’est un investissement de 11.7 millions d’euros qui démarre en 1998. Les installations sont complexes et modifient grandement le mode d’exploitation. Sa mise en place conduit même à réduire la production de l’usine d’où un tonnage de résidus de bauxite rejetés en mer inférieur à 200 000 tonnes, cette année-là.
A compter de 2003, des tonnages importants de résidus sont séchés
par lagunage pour être ultérieurement valorisés, ce qui se traduit par
une baisse de nos rejets en mer.
2007 marque un tournant dans la gestion des résidus de bauxite. Un procédé industriel de déshydratation est mis en service : le filtre presse. 350 tonnes/jour de résidus de bauxite sont ainsi traités à terre pour être valorisés sous le nom de Bauxaline®. L’entreprise réduit sensiblement les rejets en mer : le cap des 250 000 tonnes annuelles de l’autorisation préfectorale est tenu.
En 2010, la capacité du filtre-presse est portée à 450 tonnes/jour. En 2011, 125 000 tonnes de résidus de bauxite sont déshydratés dont 78 000 tonnes sont valorisées. Cette nouvelle technologie permet à Alteo Gardanne de respecter ses engagements : les rejets de résidus de bauxite en mer sont réduits à 180 000 tonnes.
En 2014 et 2015, un deuxième filtre-presse est mis en service en juin 2014. Le troisième, construit en complément des deux précédents a été mis en service au 2e semestre 2015.
Le 31 décembre 2015, les rejets de résidus de bauxite en mer ont cessé définitivement. Ceux-ci sont entièrement traités à terre.