Arrêt des rejets de résidus
de bauxite en mer

Gestion rejets dans l’atmosphère

Qu’est-ce qui est rejeté dans l’atmosphère ?

Nos activités génèrent principalement des poussières de couleur rouge (bauxite) ou blanche (alumine). Une partie de celles-ci se dispersent aux alentours selon l’intensité du vent et la densité du trafic des camions.

Les poussières rouges, outre leur impact sur le site, n’ont-elles pas d’effets néfastes pour les personnes du voisinage ?

Cette poussière rouge n’est rien d’autre que de la bauxite sous une forme très fine, comparable à la poussière soulevée par le passage d’un véhicule sur un chemin de terre, et pas plus dangereuse.

Et les poussières blanches ?

Ce sont les poussières qui s’échappent des fours de calcination. Pour produire de l’alumine à partir de la bauxite, roche sédimentaire, les fours doivent atteindre des températures très élevées (de l’ordre de 1000 à 1200°C). De très fines particules blanches d’alumine s’envolent alors dans les environs par les cheminées.

L’émission des poussières est très variable selon les jours, les types d’alumines et le fonctionnement des fours. Ces émissions font l’objet d’un suivi régulier et doivent répondre à des normes qui évoluent au fil des années grâce à la précision accrue des outils de mesure.

Et les rejets dans l’atmosphère, CO2, gaz à effet de serre ? Alteo Gardanne contribue à creuser le trou dans la couche d’ozone ?

L’énergie consommée à Gardanne se répartit principalement entre 2 ateliers :

  • La production de vapeur requise pour le procédé au moyen de chaudières à gaz
  • Le gaz utilisé pour les fours de calcination

Notre politique nous conduit à poursuivre toutes les pistes qui nous permettent de diminuer ces rejets, y compris et surtout en nous attaquant à leur source : sortie des fours et étanchéité, séchage, calcination.

La recherche appliquée en matière de diminution des consommations énergétiques fait également partie de nos préoccupations majeures. Dans ce sens, nous venons de procéder à l’amélioration du rendement des brûleurs dans les fours, d’où une moindre consommation d’énergie et une diminution des rejets.

Intérieur d’un four de calcination