On observe une abondance de crustacés à quelques mètres du point de rejet, la présence de poissons, des colonies de coraux sur la canalisation et de nombreuses autres espèces de la macrofaune sur les fonds marins.
Lors des études sur l’impact du futur rejet, les scientifiques ont systématiquement retenu les hypothèses les plus pénalisantes : conditions météo les plus extrêmes, tests laboratoires les plus sensibles.
A la sortie de l’usine, le suivi chimique des effluents sera réalisé régulièrement par le laboratoire interne d’Alteo et par un laboratoire agréé par le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. Les données sont consultables par le public sur le site du Registre français des émissions polluantes.
Dans la continuité du programme actuel, le nouveau suivi du milieu marin sera adapté aux caractéristiques du futur rejet selon les préconisations préfectorales. Il étudiera le comportement du rejet, ses effets, son évolution dans l’environnement dont la restauration du milieu. Il sera mené tous les 5 ans.
Registre français des émissions polluantes
De même, dans son rapport, l’Anses n’a pas identifié de différence de qualité entre les poissons pêchés dans la zone des rejets et ceux pêchés ailleurs en Méditerranée.
Avec l’arrêt des rejets de résidus solides et en prenant des hypothèses surestimant le risque*, les nouvelles études ne montrent pas d’impact notable du futur rejet sur la qualité des poissons.
*Par exemple : que les personnes consomment toute leur vie des poissons provenant exclusivement du canyon de la Cassidaigne ; que les poissons consommés passent tout leur cycle de vie à proximité du rejet, etc.
L’Anses ne remet pas en cause cette conclusion.