Alteo réalise actuellement un premier pilote industriel en conditions réelles qui consiste à injecter avec une technologie innovante du dioxyde de carbone dans l’effluent.
Ce traitement permet de neutraliser la soude et de précipiter les métaux dissous pour être capable de les séparer. Un des enjeux consiste d’ailleurs à caractériser cette partie solide résiduelle et à trouver des utilisations potentielles de façon à ne pas générer de nouveaux déchets.
Même s’il demeure encore de nombreuses difficultés opérationnelles, les premiers résultats sont encourageants et confirment les essais réalisés en laboratoires.
En parallèle, Alteo poursuit ses recherches de solutions complémentaires avec plusieurs partenaires et réalisera notamment un second essai à échelle industrielle dès la rentrée avec la société Extracthive. D’autres suivront d’ici la fin de l’année.
« 6 mois après la nouvelle autorisation d’exploiter, nous sommes déjà en mesure de tester une solution complémentaire de traitement. Cela traduit notre capacité à avancer rapidement et confirme notre engagement à améliorer durablement la qualité des eaux », précise Eric Duchenne, directeur des opérations Alteo.